18 - 28 septembre : Scipione de' Ricci tient le synode de Pistoia pour répondre aux 57 questions du grand-duc de Toscane[3]. Il soutient que « l’autorité de l’Église réside dans le corps des pasteurs » que « le Prince… évêque de l’extérieur… procure la concorde de l’Église », que les fêtes religieuses sont prétexte « … à banquets, beuveries, jeux… » Une majorité d’évêques conservateurs désavouent le grand duc qui doit se contenter de réformes mineures.
Réorganisation administrative en Lombardie, divisée en huit circonscriptions ayant à leur tête des intendants[5]>. Le concordat de 1757 est dénoncé : le clergé est soumis aux tribunaux ordinaires, le recrutement des curés contrôlé par le gouvernement et la fonction éducative de l’Église concurrencé par la création d’écoles primaires d’État. Au même moment les « Constitutions » conférés par Charles Quint en 1541, le Sénat, les anciennes institutions de Milan et les corporations sont abolis. La politique de Joseph II se heurte à de très fortes résistances locales. La noblesse continue de facto à dominer les pouvoirs municipaux et, alliée au clergé, provoque émeutes et émotions populaires.
↑Jean Baptiste Pierre Jullien Courcelles et Fortia d'Urban, L'art de vérifier les dates depuis l'année 1770 jusqu'à nos jours, formant la continuation, ou troisième partie de l'ouvrage publié, sous ce nom, vol. 4, Arthus-Bertrand, Treuttel et Wurtz, (présentation en ligne)
↑Hervé Hasquin, Joseph II, catholique anticlérical et réformateur impatient, 1741-1790, Bruxelles, Lannoo Uitgeverij, , 328 p. (ISBN978-2-87386-507-8, présentation en ligne)