Selon l'Office fédéral de la statistique, Semsales mesure 29,36 km2[2]. 3,4 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 46,5 % à des surfaces agricoles, 48,1 % à des surfaces boisées et 1,9 % à des surfaces improductives[2].
Le Prieuré de Semsales est un lieu d’accueil et d’accompagnement pour les voyageurs, marchands et pèlerins. 1177 Pour la première fois, le nom de « Septem Salis » apparaît par écrit sur une bulle papale. Le Prieuré se développe en face du Tey, sur le flanc ouest des Alpettes[4].
Environ 1250
Le territoire du Prieuré s’étend du Rafour de Grattavache à la Joux des Ponts, passant par le sommet des Alpettes et du Niremont, et, en direction de Châtel, à Montalban (Monterban), au ruisseau du Dâ[4].
Environ 1600
Le Chapitre de Saint Nicolas de Fribourg acquiert les biens du Prieuré en faveur de l’Hôpital des Bourgeois de la Ville. En 1743, le Chapitre lui-même en devient le propriétaire[4].
Environ 1775
Construction et mise en exploitation des mines du Jordil et de Progens, puis de la verrerie de Semsales, qui employa jusqu’à 300 ouvriers. Elle fut déplacée à St–Prex en 1914[5].
Industrie
Longtemps, Semsales a été connue pour sa verrerie (1776-1914) (en fait sur la commune de Progens, devenue La Verrerie), l'une des principales industries de ce type en Suisse romande[6].
↑Aline Jeandrevin (dir.), Catherine Schmutz Nicod, Alexia Ryf et Vincent Lieber, Un rêve d’architecte. La brique de verre Falconnier, Nyon, Château de Nyon, , 208 p. (ISBN978-3-03878-020-5), p. 75.