Jacques Louis Cresson (aîné), ébéniste né à Paris en 1745, il habite 23, rue des Deux-Écus. Officier municipal et administrateur de police, il est guillotiné le 11thermidoran II (),
René Toussaint Daubancourt, coffretier né à Paris en 1741 où 1743, demeurant 23, rue Croix-des-Petits-Champs. Il est guillotiné le 11 thermidor an II.
« L’invitation de la Commune et la proclamation de la Convention parviennent presque au même instant. Elle envoie des commissaires à la Convention pour l’assurer de son loyalisme, la force armée est envoyée avec un canon à sa défense.
Daubancourt, membre du conseil général, revêtu de l’écharpe tricolore, parle en faveur de la Commune. Son arrestation est décidée et il est envoyé au Comité de sûreté générale. Elle est approuvée par les représentants du peuple qui, après, paraissent à l’assemblée.
Le comité civil était dans d’excellents principes. Le comité révolutionnaire s’est conduit d’une manière très énergique.
Les officiers municipaux Alexandre Louvet, Louis Pâris et Nicolas Jérôme, et quelques autres, sont arrêtés et envoyés au Comité de sûreté générale (Tous les trois seront guillotinés le 11 thermidor an II.)
Benoist, adjudant de Boulanger se donne la mort dans la cour de la section. »