La difficile réadaptation à la vie civile d'un soldat rappelé pendant la guerre d'Algérie. Le film est inspiré par l'expérience de « rappelé » du réalisateur en 1956 lors de la guerre d'Algérie. Il y fut gravement blessé. Hospitalisé pendant un an, il perdra une jambe.
Le film a été interdit par la censure le pour « encouragement à l'indiscipline militaire »[2]:
J’ai l’honneur de vous faire connaître que la Commission de Contrôle des films cinématographiques, après avoir examiné cette production le 19 octobre 1961 en sous-commission et le 24 du même mois en séance plénière, a émis un avis défavorable à la projection de ce court métrage en France, aussi bien pour une exploitation commerciale que pour une exploitation non commerciale. La proposition de la Commission est motivée « en raison du caractère provocateur et intolérable de ce film qui s’affirme comme un encouragement à l’indiscipline militaire. (Christian de La Malène - Lettre à Philippe Durand du 30 octobre 1961).
Distribution
Claude Debord
Nathalie Pasco
Claude Hainaut
Bernard Hladky
Récompenses
Prix des OROLEIS et Coupe des Dépêches au concours du cinéma amateur UFOLEIS de Beaune (1960)
↑Laurent Garreau, Archives secrètes du cinéma français (1945-1975), préface de Jacques Rigaud, PUF, 2009. Dans l'entretien paru en mai 1970 (La Revue du cinéma), Philippe Durand précise que ce court métrage, financé avec son argent et celui de quelques amis, tourné en quatre week-ends, est alors toujours interdit.
↑François Thomas, « Panorama d'une génération désaccordée », in Le court métrage français de 1945 à 1968, Presses universitaires de Rennes, 2005
Voir aussi
Bibliographie
« Cinéma et censure », lettre de Philippe Durand publiée dans Contre-Champ, no 2, , p. 12