Secret of the Silver Blades prend place dans les Royaumes oubliés, un décor de campagne médiéval-fantastique du jeu de rôle Donjons et Dragons. L’action du jeu se déroule principalement dans les montagnes de l’Épine dorsale du monde, au nord du continent de Féérune[1]. Le joueur débute l’aventure dans un village de mineur appelé New Verdigris[2] et peut ensuite explorer d’autres lieux, comme les ruines de l’ancienne cité de Verdigris ou le Puits du Savoir, en progressant dans l’aventure.
Contexte
Lors de l'ouverture d'un nouveau puits de mine, des mineurs du village de Verdigris réveillent une ancienne puissance démoniaque. La région devient alors infestée de créatures maléfiques, forçant ses habitants utiliser le Puits du Savoir pour invoquer des héros capables de leur venir en aide[3].
Le jeu commence alors que les personnages contrôlés par le joueur viennent d’être invoqué dans le village de Verdigris.
Système de jeu
Comme celui de Pool of Radiance et de Curse of the Azure Bonds, le système de jeu de Secret of the Silver Blades est basé sur les règles du jeu de rôle Donjons et Dragons. Le joueur contrôle un groupe pouvant compter jusqu’à six personnages et doit explorer le monde du jeu, combattre des monstres et accomplir des quêtes pour progresser dans le jeu. Il se distingue de ses prédécesseurs en se focalisant plus que ces derniers sur les combats, le joueur n’ayant plus accès à la carte du monde permettant de se déplacer d’une zone à l’autre[4]. Il introduit également un certain nombre de nouveautés et d’améliorations comme l’ajout de nouveaux sorts plus puissant et de nouvelles créatures comme des géants, des gorgones ou des dragons[5].
Au total, 167 214 copies du jeu sont vendues par Strategic Simulations, dont 40 425 copies sur Commodore 64[9].
Rétrospectivement, la journaliste Scorpia du magazine Computer Gaming World considère que de tous les jeux Gold Box, Secret of the Silver Blades est celui qui met le plus l’accent sur les combats. Elle estime donc qu’il est également « le plus ennuyeux », en expliquant qu’il ne propose rien à part massacrer des monstres, et qu’il est donc uniquement destiné aux inconditionnels du hack 'n' slash[10].
Références
↑
(en)
« Quickshots: Secret of the Silver Blades », ACAR, vol. 7, no 9, , p. 71.
↑ a et b« Secret of the Silver Blades », Gen4, no 24, , p. 45 (ISSN1624-1088).
↑ a et b(en) Laurence Scotford, « Secret of the Silver Blades », ACE, no 35, , p. 84 (ISSN0954-8076).
↑
(en)
Scorpia, « Scorpion's View », Computer Gaming World, no 75, , p. 27.
↑ a et b(en) « Secret of the Silver Blades », Amiga Action, no 24, , p. 48 (ISSN0957-4050).
↑(en) Hartley, Patricia et Kirk Lesser, « The Role of Computers », Dragon Magazine, no 163, , p. 47-50.
↑(en) Randy, Kati, Gordo, « Secret of the Silver Blades », Zzap!64, no 67, , p. 43-44 (ISSN0954-867X).
↑(en) Stuart Campbell, « Secret of the Silver Blades », Amiga Power, no 6, , p. 86 (ISSN0961-7310).