Une science pathologique est un domaine de recherche où « on justifie des résultats de recherche pour le moins surprenants par des théories fantaisistes[1] » et où les « gens sont forcés de faire le mauvais choix […] par les effets de la subjectivité, de l’illusion et des interactions[2] ». Le terme a été pour la première fois utilisé par Irving Langmuir[3], chimiste récipiendaire du prix Nobel, durant un colloque en 1953 au Knolls Atomic Power Laboratory(en). Langmuir a déclaré qu'une science pathologique ne disparaîtrait pas après avoir été abandonnée car jugée fausse par la majorité des scientifiques d'un domaine. Il les qualifia de « sciences des choses qui ne sont pas ce qu'elles sont[4] ».
Bart Simon liste des approches dont fait partie la science pathologique : « les catégories […] telles que […] la pseudoscience, la science amateur, la science déviante et frauduleuse, la mauvaise science, la junk science et la science vulgarisée […] la science pathologique, la science de type culte du cargo et la science vaudou(en)[5],[6] ».
(en) Thomas F. Gieryn, Cultural Boundaries of Science : Credibility on the Line, Chicago, University Of Chicago Press, , 398 p. (ISBN0-226-29262-2, lire en ligne)
(en) Bart Simon, Undead Science : Science Studies and the Afterlife of Cold Fusion, , 252 p. (ISBN0-8135-3154-3)