La scatophilie est parfois pratiquée dans des rapports BDSM. Bien qu'il n'y ait pas de connexion directe entre la scatophilie et le BDSM, une étude de 164 hommes en Finlande fréquentant deux clubs SM[3] a révélé que 18,2 % des participants ont participé à des actes apparentés à la scatophilie; 3 % comme dominants, 6,1 % comme soumis et 9,1 % comme les deux. 18 % des hétérosexuels et 17 % des homosexuels de l'échantillon ont déjà pratiqué des activités sexuelles impliquant la scatophilie, les résultats ne montrant aucune différence statistique significative entre les deux groupes d'hommes.
Scatophilie et santé
La pratique de la scatophilie présente un risque de transmission du virus de l'immunodéficience humaine (VIH), renforcée en cas de lésions de la muqueuserectale ou intestinale du donneur. La transmission d'autres maladies et de germes est aussi possible[4].
Dans l'art et la culture populaire
Dans Salò ou les 120 Journées de Sodome, film de Pasolini, notamment au cours du 2e tableau, intitulé Girone della Merda, les 4 notables font manger à leurs victimes leurs excréments et se baignent dedans.
Dans South Park, le film, les quatre garçons regardent une vidéo sur Internet dans laquelle un Allemand défèque sur la mère de Cartman.
↑(en) Rudy Flora, How to Work with Sex Offenders : A Handbook for Criminal Justice, Human Service, and Mental Health Professionals, New York, Haworth Clinical Practice Press, , 91 p. (ISBN978-0-7890-1499-3, OCLC45668958)
↑N. Kenneth Sandnabba, Pekka Santtila et Niklas Nordling, « Sexual behavior and social adaptation among sadomasochistically‐oriented males », The Journal of Sex Research, vol. 36, no 3, , p. 273–282 (ISSN0022-4499, DOI10.1080/00224499909551997, lire en ligne, consulté le )