C'était une commune à part entière avant la fusion "pilote" des communes de 1965 avec les entités de Grand-Manil, Ernage, Gembloux et Lonzée. Sauvenière se situe au confluent du Baudecet et de l'Orneau.
Sauvenière, qui n'est aujourd'hui qu'un faubourg de Gembloux, était au départ un hameau, cité au début du IXe siècle (Salveneriæ) comme appartenant au patrimoine d'un certain Rouin (Rothing), qui le donna en douaire à son épouse Gile (Gisla). Cette dernière en fit don à l'abbaye de Gembloux que venait de fonder son petit-fils saint Guibert (Wichpert). La donation est entérinée en 946 par une charte d'Otton Ier[1].
Sauveniere est connu pour sa fiesse des vis tchapias[2] depuis 1996 (la fête des vieux chapeaux en français), son grand feu ayant lieu tous les ans depuis de nombreuses années (tradition wallonne).
La place du sablon, proche de l'église Sainte-Foy, est lieu de beaucoup de rassemblements de jeunes et de moins jeunes de par l’école communale et son centre sportif.
↑Le 7 septembre 1944, une colonne de véhicules blindés américains progresse le long de la chaussée de Namur venant de Gembloux. Ils sont accompagnés de plusieurs résistants qui ont pris place sur les véhicules. À hauteur de l’étang des Lovières, lequel est bordé d’arbres, ils aperçoivent quelques soldats allemands qui se réfugient dans ce petit bois. Dans la fièvre de l’arrivée des Américains, et sans attendre, deux résistants sautent d’un véhicule blindé et courent vers le petit bois. Albert DROUARD et Georges BALZA, complètement à découvert, seront abattus par les Allemands. Il y a une rue Georges BALZA à Ernage. Source:bel-memorial.org