En 2003, la combinaison d'une suite et d'une préquelle intitulée Satree lek 2 fut tournée. L'histoire raconte comment les personnages des Iron Ladies se sont rencontrés et comment ils se réunirent ensuite pour un nouveau tournoi de volley. La version luk thung de "I will survive" vaut le détour[5].
Synopsis
Le film se déroule en 1996, quand la vraie équipe a participé et remporté les championnats nationaux de volley-ball masculin en Thaïlande. Les deux personnages principaux, Mon et Jung, sont deux travestis homosexuels, qui ont toujours été écartés par les entraîneurs de volley-ball en raison de leurs extravagances et de leurs façons de se tenir lors des matchs ( de leur apparence[style à revoir]). Cependant, quand une équipe locale change d'entraîneur, le nouvel entraîneur mène des qualifications pour monter une nouvelle équipe. Quand Mon et Jung sont retenus, la plupart des anciens joueurs démissionnent, laissant leur entraîneur, Bee, dans une situation précaire.
Mon et Jung sont alors forcés d'enrôler certains de leurs amis homosexuels et transgenres qui avaient joué au volley-ball à l'université. Ces nouveaux joueurs sont Wit, qui n'a pas encore annoncé son homosexualité à sa fiancée, Pia, une danseuse transgenre et Nong, un homosexuel officier dans l'armée. Quand la compétition commence, tous les joueurs de l'équipe sont homosexuels ou transgenres sauf un.
En raison de leurs excentricités et de leurs tenues (de leur apparence[style à revoir]) sur le parquet (habillements fantaisistes, danse de victoire consistant à un charmant toucher en rythme du popotin de son camarade etc.), la plupart des organisateurs veulent exclure l'équipe, rapidement surnommée « Iron Ladies », du tournoi. Cependant, les organisateurs changent d'opinion à voir comment l'équipe est acclamée par la foule.
Dans le générique de fin du film, les vraies « Iron Ladies »sont montrées comme elles étaient[style à revoir] au moment de la réalisation du film.
Distribution
Le film met majoritairement en vedette une distribution thaïlandaise[6] :
Ce film obtient un très grand succès en Thaïlande lors de sa sortie en salle[8]. A l'époque, en 2000, Satree Lek "Les demoiselles de fer" est le deuxième plus gros succès thaïlandais au cinéma après Nang Nak projeté l'année précédente en 1999, amassant près de 100 millions de bahts de recettes[9].
Il est projeté à Paris en salle en 2003 pendant 6 semaines et enregistre 6 050 entrées[10].
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↑Xavier Leherpeur, « Satreekex-The Iron Ladies », Ciné Live (no 71), , p. 70 (ISSN1253-4250)
↑(en) Mary J. Ainslie et Katarzina Ancuta (Eds), Thai Cinema : The Complete Guide, I.B. Tauris, , 288 p. (ISBN978-1-78831-141-0), Chapitre 8 Queer Cinema Photographie The triumphant volleyball players of the Iron Ladies (2000) page 196
↑Arnaud Leveau, « Chronique du cinéphile siamois », Gavroche Thaïlande, no 107, , p. 32 (lire en ligne [PDF])