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Biographie
Formation	Université d'Édimbourg (bachelors of Medicine and Surgery) (1990-1995); Université d'Édimbourg (docteur en médecine) (jusqu'en 2007); Stephen Perse Foundation (en)
Activité	Chercheuse
A travaillé pour	NHS Tayside (en) (avril 2013 - janvier 2019); Université de Dundee (février 2011 - avril 2013); NHS Lothian (en) (septembre 2004 - février 2011); University of Edinburgh MRC Centre for Reproductive Health (d) (octobre 2000 - janvier 2004)
Distinction	100 Women (2019)

Sarah Martins da Silva est une gynécologue britannique et chercheuse spécialisée dans l'infertilité masculine. Maitresse de conférences en médecine de la reproduction à l'Université de Dundee, elle est distinguée parmi les « 100 femmes de 2019 » par le groupe de presse BBC, pour sa contribution à la science de la fertilité.

Biographie

Jeunesse et éducation

Martins nait à Cambridge, en Angleterre, d'un père ingénieur et d'une mère engagée dans des œuvres caritatives^[1].

Dans sa ville natale, elle fréquente le collège Perse School for Girls, de 1978 à 1990^[2]. En 1995, elle obtient son diplôme de baccalauréat en médecine et en chirurgie (MBChB) de la faculté de médecine de l'Université d'Édimbourg , ensuite, un autre, en 2001, de la Faculté de planification familiale (DFFP) du Collège royal des obstétriciens et gynécologues^[3].

Encadrée par Richard Anderson, elle prépare sa thèse sur la « Régulation de l'activine et de la neurotrophine du développement folliculaire humain et de la maturation des ovocytes bovins » pour ainsi expliquer la maturation des ovules et le développement des ovaires^[4]. En 2007, elle décroche son doctorat en médecine, spécialement en gynécologie et obstétrique à la faculté de médecine de l'Université d'Édimbourg. En 2008, elle obtient un diplôme en échographie obstétricale du Collège royal des obstétriciens et gynécologues / Collège royal des radiologues^[3].

Carrière

De 2000 à 2004, elle enseigne à la faculté de médecine de l'université d'Édimbourg. Ensuite, elle travaille comme médecin spécialiste en obstétrique et gynécologie à l' infirmerie royale d'Édimbourg de 2004 à 2011.

De 2011 à 2013, Martins devient maîtresse de conférences cliniques en médecine de la reproduction à la University of Dundee School of Medicine (« faculté de médecine de l'université de Dundee ») de 2013 à 2019. Elle aussi gynécologue consultante à Ninewells Hospital (« hôpital Ninewells ») en Écosse.

En 2019, Martins participe à un documentaire de la BBC sur les problèmes de fertilité^[5]. Elle prononce un discours sur les problèmes liées à la diminution du nombre de spermatozoïdes lors de l'événement BBC 100 Women à New Delhi, en Inde^[6].

En 2021, Martins da Silva est devenue gynécologue consultante honoraire à la faculté de médecine de l'université de Dundee.

En plus de ses recherches sur les spermatozoïdes, elle s'intéresse à la fertilité, notamment à la congélation des ovules^[7].

Recherches

Martins da Silva coordonne une recherche sur l'infertilité masculine, la biologie du sperme et la découverte de médicaments^[8], notamment au Royaume-Uni où elle dirige une clinique de recherche sur les études de sperme pour les couples touchés par une infertilité inexpliquée après un traitement de Fécondation in vitro^[9]. Elle est, en outre, autrice de plusieurs articles scientifiques portant principalement sur la fertilité humaine^[3].

Ses travaux sur l'infertilité masculine sont fondés l'incompréhension par du déficit de fertilité chez les hommes à la fin du XXe et au début du XXIe siècle^[6]. En tant que gynécologue consultante spécialisée dans les problèmes de fertilité et la conception assistée, elle constate que les solutions proposées à ces problèmes ne sont pas satisfaisants, obligeant plutôt la partenaire féminine à subir des traitements de fertilité invasifs tels que la fécondation in vitro (FIV) et l'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes au lieu de résoudre directement le problème de la faible fertilité masculine^[10].

Alors, ses recherches s' accentuent sur le fonctionnement des spermatozoïdes, en particulier le canal calcique, et sur l'impact des choix de vie modernes sur la fonction des spermatozoïdes^,^[11].

Elle travaille alors sur le développement de médicaments visant à améliorer le nombre et la fonction des spermatozoïdes, obtenant un financement de la Fondation Bill & Melinda Gates^[12]^,^[13]. Martins da Silva contribue à créer un système de criblage à haut débit pour les médicaments potentiels, une approche ayant conduit à la découverte de deux composés capables d'améliorer la motilité des spermatozoïdes lors de tests au laboratoire.

Vie personnelle

En 2000, Martins da Silva épouse, Mauricio Martins da Silva, son ancien camarade devenu collègue. Ensemble, ils ont trois enfants^[1].

Récompenses

2019 : finaliste de Glasgow Times, prix de l'Écossaise de l'année^[14];
2019 : distinguée par les 100 femmes de 2019 par BBC ^[15].

Bibliographie

da Silva, Bayne, Cambray et Hartley, « Expression of activin subunits and receptors in the developing human ovary: activin A promotes germ cell survival and proliferation before primordial follicle formation », Developmental Biology, vol. 266, n^o 2,‎ février 2004, p. 334–345 (PMID 14738881, DOI 10.1016/J.YDBIO.2003.10.030, hdl 20.500.11820/d5a97cec-4c60-4ad8-a49e-ef491f5bc42b, lire en ligne) Wikidata ()
Tardif, Madamidola, Brown et Frame, « Clinically relevant enhancement of human sperm motility using compounds with reported phosphodiesterase inhibitor activity », Human Reproduction, vol. 29, n^o 10,‎ 10 octobre 2014, p. 2123–2135 (PMID 25124668, PMCID 4481575, DOI 10.1093/HUMREP/DEU196) Wikidata ()
Williams, Mansell, Alasmari et Brown, « Specific loss of CatSper function is sufficient to compromise fertilizing capacity of human spermatozoa », Human Reproduction, vol. 30, n^o 12,‎ 8 octobre 2015, p. 2737–46 (PMID 26453676, PMCID 4643530, DOI 10.1093/HUMREP/DEV243) Wikidata ()
Brown, Publicover, Mansell et Lishko, « Depolarization of sperm membrane potential is a common feature of men with subfertility and is associated with low fertilization rate at IVF », Human Reproduction, vol. 31, n^o 6,‎ juin 2016, p. 1147–1157 (PMID 27052499, PMCID 4871192, DOI 10.1093/HUMREP/DEW056) Wikidata ()
Martins Da Silva, Brown, Sutton et King, « Drug discovery for male subfertility using high-throughput screening: a new approach to an unsolved problem », Human Reproduction, vol. 32, n^o 5,‎ mai 2017, p. 974–984 (PMID 28333338, PMCID 5850465, DOI 10.1093/HUMREP/DEX055) Wikidata ()
Martins Da Silva, « Male infertility and antioxidants: one small step for man, no giant leap for andrology? », Reproductive BioMedicine Online, vol. 39, n^o 6,‎ décembre 2019, p. 879–883 (PMID 31727498, DOI 10.1016/J.RBMO.2019.08.008, lire en ligne) Wikidata ()
Allan Pacey et Sarah Martins Da Silva, Male and Sperm Factors that Maximize IVF Success, Cambridge, UK and New York, Cambridge University Press, mai 2020, 73–82 p. (ISBN 978-1-108-76257-1, OCLC 1120784106, DOI 10.1017/9781108762571.006, S2CID 219788346, lire en ligne), « Chapter 6 - The Effect of Age on Male Fertility and the Health of Offspring »

Notes et Références

Note

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sarah Martins Da Silva » (voir la liste des auteurs).

Références

↑ ^{a et b} « Sperm Counts Have Dropped 50 Percent. Can She Find a Fix? », OZY, 29 août 2018 (consulté le 26 juin 2020)
↑ « Alumna named on the BBC's '100 Women 2019'prestigious list », Stephen Perse Foundation,‎ 18 octobre 2019 (lire en ligne)
↑ ^{a b et c} (en) ORCID, « Sarah Martins Da Silva (0000-0003-2579-4866) », orcid.org (consulté le 26 juin 2020)
↑ De Sousa, Martins Da Silva et Anderson, « Neurotrophin Signaling in Oocyte Survival and Developmental Competence: A Paradigm for Cellular Toti-Potency », Cloning and Stem Cells, vol. 6, n^o 4,‎ 1^er décembre 2004, p. 375–385 (ISSN 1536-2302, PMID 15671666, DOI 10.1089/clo.2004.6.375)
↑ (en-GB) « BBC Scotland - Making Babies », BBC (consulté le 26 juin 2020)
↑ ^{a et b} (en-GB) Graeme Ogston, « The doctor trying to solve male infertility », BBC News,‎ 29 octobre 2019 (lire en ligne, consulté le 26 juin 2020)
↑ Rhiane Kirkby, « Buying Time: More Women are Relying on Egg Freezing to Preserve their Fertility, But How Effective is it Really? », Baby London,‎ septembre 2017, p. 96 (lire en ligne)
↑ (en) « Sarah Martins Da Silva », Discovery - the University of Dundee Research Portal (consulté le 26 juin 2020)
↑ « Our Team: Assisted Conception Unit Dundee Ninewells », www.acudundee.org (consulté le 26 juin 2020)
↑ (en-GB) India Sturgis, « Spermageddon: Why the human race could be infertile in 50 years », The Telegraph,‎ 27 janvier 2018 (lire en ligne, consulté le 26 juin 2020)
↑ (en) Brown, Costello, Kelly et Ramalingam, « Complex CatSper-dependent and independent [Ca2+]i signalling in human spermatozoa induced by follicular fluid », Human Reproduction, vol. 32, n^o 10,‎ 1^er octobre 2017, p. 1995–2006 (ISSN 0268-1161, PMID 28938737, PMCID 5850303, DOI 10.1093/humrep/dex269)
↑ (en) « Male Contraceptive Drug Development Using a Novel Human Sperm Phenotypic Screening Platform (Grand Challenges Phase II) », Discovery - the University of Dundee Research Portal (consulté le 26 juin 2020)
↑ (en) « Novel Phenotypic Drug Discovery for Contraception », Discovery - the University of Dundee Research Portal (consulté le 26 juin 2020)
↑ (en) « Meet the finalists from 2019's Scotswoman of the Year », Glasgow Times (consulté le 26 juin 2020)
↑ (en-GB) « BBC 100 Women 2019: Who is on the list? », BBC News,‎ 16 octobre 2019 (lire en ligne, consulté le 26 juin 2020)