Samuel Raapoto est né le à Tevaitoa, sur l'île de Raiatea, dans une famille protestante. Après une formation à l'école pastorale de Tahiti, il devient pasteur de la paroisse de Mahaena, puis de l'île de Makatea, tout en étant employé à la Compagnie des phosphates[1]. Il suit ensuite une formation théologique complémentaire en France métropolitaine, à Strasbourg. Puis il revient sur le territoire polynésien[1].
En 1963, il devient le premier président de l'Église évangélique de Polynésie française, et le reste jusqu'à sa mort le [2],[3], donnant à sa fonction à la tête de cette église protestante un prestige reconnu[2]. Il s'emploie notamment à unifier la liturgie de cette église[4]. Il veille enfin à tisser des relations avec les organisations protestantes internationales[1].
Il a été également membre de l’Académie tahitienne[5]
, Fare Vāna'a en langue tahitienne, lui offrant provisoirement l'hospitalité au siège de son Église pour ses premiers travaux, à partir du mois de [6]. Son fils Duro suivra ses traces.
Hommages
Un lycée de l'Église protestante ma'ohi a été inauguré à son nom en 2000[1]. Un timbre a également été diffusé à son effigie en 1988[7].
↑ a et bFrédéric Angleviel (dir.) et Jean-Marc Regnault, Religion et sacré en Océanie : actes du douzième Colloque Corail, [1999], Éditions L'Harmattan, , 288 p. (lire en ligne), « Église visible et Église invisible : les fragiles équilibres expérimentés par les églises protestantes de Polynésie française, 1815-1999 », p. 205
↑Bruno Saura, Tahiti Mā'ohi : culture, identité, religion et nationalisme en Polynésie française, Éditions Au vent des îles, , 529 p., p. 65
↑Olivier Bauer, Les Rites protestants en Polynésie française : "Quand faire, c'est dire !", Éditions L'Harmattan, , 288 p., p. 138