À partir de , son exposition est décalée au mois de novembre et prend le nom de Salon d'automne[1]. Comme le Salon des indépendants de Paris, il n'a ni jury ni récompense et n'aura que temporairement un comité de sélection. Les artistes exposants doivent être lyonnais ou rhodaniens. Ceux qui sont originaires de la ville, mais qui habitent ailleurs ne sont acceptés que sur invitation. Un catalogue est édité là l'occasion de chaque Salon.
Une partie de la scène artistique d'avant-garde lyonnaise n'y trouve pas sa place, le groupe des Ziniars fonde un salon concurrent :le Salon du Sud-Est, en pour les accueillir.
Le Salon d'automne se divise en deux parties entre 1919 et 1938 : l'une est consacrée aux artistes invités, l'autre aux sociétaires. Le dernier Salon d'automne a lieu en .
La plupart des œuvres peuvent être acquises mais restent exposées jusqu'à la fin du Salon.
Expositions
En 1935 se tient l'exposition « Aéro-peinture : les futuristes italiens », organisée par Paul Creyssel, président du Salon. Il est assisté pour sa mise en place par les peintres Filippo Marinetti et Fillia[2].
Localisation
D'abord situé dans la salle des réunions industrielles du palais du Commerce de Lyon, le Salon d'automne déménage en 1905 au Palais Bondy.
Dominique Dumas, Salons à Lyon 1919-1945. Répertoire des exposants et listes de leurs œuvres, Dijon, L'Échelle de Jacob, 2010 (ISBN9782359680072).
Gérard Bruyère et Dominique Dumas, « Le Salon de Lyon », in Le Temps de la peinture. Lyon 1800-1914, Lyon, Fages éditions, (ISBN9782849751015).
Catalogue d'exposition de Lyon au musée des beaux-arts de Lyon, du 20 avril au 30 juin 2007.
Jean-Christophe Stuccilli, Jean Martin ; 1911-1996 ; Peintre de la réalité, Paris, Somogy ; Association mémoire du peintre Jean Martin, , 320 p. (ISBN978-2-7572-1052-9).