Salome Maswime est une clinicienne et experte en santé sud-africaine. Elle est obstétricienne et gynécologue et professeure de chirurgie globale à l'Université du Cap[1]. En 2017, elle a reçu le prix Trailblazer and Young Achiever Award.
Maswime est membre exécutif du South African Perioperative(en) Research Group[6]. Elle est membre du Réseau international des systèmes d'enquêtes obstétricales[2]. Elle a été conférencière et directrice de la division de recherche clinique en obstétrique et gynécologie de l'université du Witwatersrand et obstétricienne à l'hôpital universitaire Chris Hani Baragwanath[7]. Elle travaille avec des femmes ayant des grossesses à haut risque[8]. Ses recherches portent sur les accidents évités de justesse et la mortalité maternelles[5],[9]. Elle a découvert que les décès maternels dus aux saignements au cours des césariennes ont augmenté en Afrique du Sud[10]. Elle a comparé la préparation des hôpitaux aux complications chirurgicales des césariennes dans le sud du Gauteng[9].
En 2017, elle a été nommée par le Mail & Guardian comme l'une des 200 meilleures sud-africaines[11],[12]. Maswime a découvert que l'Afrique compte 200 000 décès maternels par an ; ce qui représente les deux tiers de tous les décès maternels dans le monde[3]. Elle a écrit pour The Conversation sur l'augmentation du nombre de césariennes en Afrique[3],[13]. Elle a remporté le prix Trailblazer and Young Achiever Award remis par Jacob Zuma en 2017[14].
En 2018, elle a lancé la South African Clinician Scientists Society[15]. Elle a reçu une bourse Discovery Foundation de l'Université Harvard, pour l'Massachusetts General Hospital en 2018[16],[17]. Sa bourse lui permet de faire des recherches sur les causes des mortinaissances chez les personnes séropositives[18]. La bourse est d'un montant de 2,1 millions de rands[18]. En 2019, elle a été nommée professeure de chirurgie globale à l'Université du Cap[1].
En 2020, elle a été annoncée comme l'une des jeunes scientifiques de la classe 2020 du Forum économique mondial, un groupe de 25 chercheurs remarquables qui sont « à la pointe de la découverte scientifique »[19].
(en) Shabir A Madhi, Carmen Briner, Salome Maswime, Simpiwe Mose, Philiswa Mlandu, Richard Chawana, Jeannette Wadula, Yasmin Adam, Alane Izu et Clare L Cutland, « Causes of stillbirths among women from South Africa: a prospective, observational study », The Lancet Global Health, Elsevier, vol. 7, no 4, , e503-e512 (ISSN2214-109X et 2572-116X, PMID30879510, DOI10.1016/S2214-109X(18)30541-2).
(en) David Bishop, Robert A Dyer, Salome Maswime, Reitze N Rodseth, Dominique van Dyk, Hyla-Louise Kluyts, Janat T Tumukunde, Farai D Madzimbamuto, Abdulaziz M Elkhogia, Andrew K N Ndonga, Zipporah W W Ngumi, Akinyinka O Omigbodun, Simbo D Amanor-Boadu, Eugene Zoumenou, Apollo Basenero, Dolly M Munlemvo, Coulibaly Youssouf, Gabriel Ndayisaba, Akwasi Antwi-Kusi, Veekash Gobin, Patrice Forget, Bernard Mbwele, Henry Ndasi, Sylvia R Rakotoarison, Ahmadou L Samateh, Ryad Mehyaoui, Ushmaben Patel-Mujajati, Chaibou M Sani, Tonya M Esterhuizen, Thandinkosi E Madiba, Rupert M Pearse, Bruce M Biccard et ASOS investigators, « Maternal and neonatal outcomes after caesarean delivery in the African Surgical Outcomes Study: a 7-day prospective observational cohort study », The Lancet Global Health, Elsevier, vol. 7, no 4, , e513-e522 (ISSN2214-109X et 2572-116X, PMID30879511, DOI10.1016/S2214-109X(19)30036-1).
Bibliographie
(en) Richard Lane, « Salome Maswime: dynamic leader in global surgery », The Lancet, vol. 396, no 10243, , p. 17 (DOI10.1016/S0140-6736(20)31448-3)
↑ a et bMaswime et Buchmann, « A systematic review of maternal near miss and mortality due to postpartum hemorrhage », International Journal of Gynecology & Obstetrics, vol. 137, no 1, , p. 1–7 (ISSN0020-7292, PMID28099749, DOI10.1002/ijgo.12096)
↑ a et bMaswime et Buchmann, « Causes and avoidable factors in maternal death due to cesarean-related hemorrhage in South Africa », International Journal of Gynecology & Obstetrics, vol. 134, no 3, , p. 320–323 (ISSN0020-7292, PMID27352737, DOI10.1016/j.ijgo.2016.03.013)