Salima Yenbou est née en France de parents Algériens venus avant l'indépendance[1]. Elle se dit « fière de représenter la France au Parlement européen, je suis fière de porter en moi la fierté du peuple algérien, je suis fière de porter les valeurs françaises, je suis fière de porter les valeurs transmises par mes parents...! J'ai une place égale pour tout cela. »[2]. Elle a grandi à la cité des 3 000 à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Elle est d'abord enseignante en école primaire, puis directrice d'école, principale de collège et jusqu'en 2019 proviseure adjointe[3].
Militante socialiste
Elle adhère au Parti socialiste (PS) en 2012. Aux élections municipales de 2014, elle est élue conseillère municipale à Dammarie-les-Lys en Seine-et-Marne. Elle siège dans l'opposition[3] au sein de groupe « Gauche unie pour Dammarie ». En , invitée à s'exprimer au congrès du PS[4], elle dénonce le « problème de reconnaissance pour les personnes issues de l'immigration » dans la vie politique[5], s'étonnant de ne pas avoir été choisie candidate aux élections départementales de 2015. Après une lettre ouverte à son encontre écrite par un autre militant, elle quitte le parti en avril. Dans le même temps, elle quitte son groupe au conseil municipal[4].
Élue députée européenne, Salima Yenbou est membre titulaire de la commission de la culture et de l'éducation, de la commission des affaires étrangères et de la délégation à l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée ; elle est également membre suppléante de la sous-commission « droits de l'homme » et de la délégation à la commission parlementaire mixte UE-Turquie. Elle est nommée rapporteure fictive pour le programme Erasmus+ 2021-2027[7].
Elle intègre le bureau politique de Cap écologie, parti issu de la fusion entre l'Alliance écologiste indépendante et Cap21, à sa fondation en [8].