De confession chiite, Salam Jassem Hussein est étudiant à faculté de langues, où il apprend l'anglais et l'hébreu, lorsque débute la guerre d'Irak[1]. Il s'engage contre l'avis de son père dans l'armée irakienne en 2003, après l'invasion du pays par les États-Unis[1]. Il intègre la première promotion de soixante recrues sélectionnées après une formation de quatre mois en Jordanie[1]. Il intègre alors l'Iraqi counter-terrorism force (ICTF), entraînée par les Américains[1].
Lors de la seconde guerre civile irakienne, il commande le 2e bataillon de la 1re division (ISOF-1) des forces d'opérations spéciales irakiennes, surnommées la « Division Or »[3],[4],[1],[5]. Il se montre très critique envers les responsables politiques irakiens et en particulier envers l'ancien premier-ministre Nouri al-Maliki qu'il considère comme le principal responsable de la crise en Irak[1]. Il interdit également que des drapeaux de l'imam chiite Hussein soit accrochés sur les véhicules de son bataillon et critique la politique sectaire anti-sunnite menée par un certain nombre de responsables politiques chiites irakiens[1].
En 2016, lors de la bataille de Mossoul, il est à la tête des forces de la division d'or qui percent les lignes de l'État islamique à l'est et entrent les premières dans la ville le 1er novembre[1],[6],[7]. Fin , après la conquête des quartiers est de la ville, il part aux États-Unis pendant six mois pour suivre une formation[1],[8]. Il regagne Mossoul en avec le grade de lieutenant-colonel pour prendre part à l'offensive sur la vieille ville[8].