La saison régulière se déroule du au et chacune des douze équipes disputera 40 matchs : quatre matchs contre cinq équipes de la même conférence et deux équipes de l'autre conférence, et trois matchs contre les quatre équipes restantes. Cinq matchs de saison régulière début juin seront disputés contre des équipes de la même conférence pour déterminer la qualification pour la Commissioner's Cup, un tournoi de saison disputé pour la première fois en 2021, la finale sera organisée par l'équipe ayant le meilleur bilan de victoires et de défaites lors des matchs de qualification. La saison 2024 comprend une pause d'un mois pour les Jeux olympiques d'été[3] qui commence après le All-Star Game de la WNBA le 20 juillet à Phoenix, en Arizona[4].
Les huit équipes ayant les meilleurs records en saison régulière, quelle que soit la conférence, se qualifient pour les séries éliminatoires de la WNBA afin de déterminer le champion de la ligue lors de la finale de la WNBA 2024. Depuis 2022, les séries éliminatoires utilisent une série au meilleur des trois au premier tour, où les équipes sont classées en fonction de leurs performances en saison régulière, et un format au meilleur des cinq pour les demi-finales et les finales de la WNBA.
Contexte
Clause de priorité
Entrée en vigueur partiellement dès la saison 2023, la « clause de priorité » inscrite dans la convention collective (collective bargain agreement, CBA) signée entre la ligue et le syndicat des joueuses contraint les joueuses comptant plus de deux ans d’expérience en WNBA à être présentes aux camps d'entraînement dès le . Les joueuses absentes sont suspendues pour la saison[5],[6]. Cette règle est critiquée notamment par Gabby Williams, retenue par la préparation olympique avec l'équipe de France. Elle peut néanmoins signer comme agent libre au Storm entre la fin des JO et la trade deadline (en raison d'une exception au CBA pour les années olympiques[7]), mais rappelle que les salaires sont plus importants en Euroligue qu'en WNBA, elle explique : « je pense que la priorisation doit aller de pair avec l’argent que nous faisons »[8].
En championnat de France, la joueuse américaine de Villeneuve-d'AscqKennedy Burke quitte son club avant les finales LFB qui se tiennent en mai, afin de rejoindre le Liberty de New York dans les délais requis, car Burke avait faire inclure à son contrat un départ anticipé en cas d'obtention d'un contrat garanti en WNBA[9]. En marge du tournoi olympique, l'internationale allemande Satou Sabally critique la règle et interpelle la commissaire Cathy Engelbert pour réformer le CBA : « Je pense que ce n'est pas bien de punir les joueuses internationales. C'est tout simplement injuste. Je pense que la NBA fait mieux pour accueillir les joueurs internationaux et les promouvoir dans les médias. Il y a clairement une disparité (...) On dirait que la WNBA ne veut pas soutenir ou accueillir les internationales »[7]. L'Américaine Breanna Stewart est elle partagée : « La clause de priorisation limite vraisement la possibilité de jouer dans les deux univers. Heureusement, notre nouvelle convention renforce l'attractivité de notre ligue pour toutes »[7].
Le Draft WNBA 2024 s’est tenue le 15 avril 2024. Le Fever de l'Indiana a remporté le premier choix à la loterie, organisée entre les quatre équipes non qualifiées pour les Playoffs WNBA 2023. C'est la deuxième année consécutive qu'Indiana remporte le premier choix. Les choix restants à la loterie sont allés au Sparks de Los Angeles en seconde, Mercury de Phoenix en troisième et au Storm de Seattle en quatrième. Les autre choix restants sont basés sur le bilan de la saison régulière des équipes qualifiées pour les séries éliminatoires, du pire au meilleur[10].