L'effectif connaît un important renouvellement. Sur le plan des arrivées, les polyvalentes Néerlandaises Nina Buijsman et Amber Kraak rejoignent l'équipe. Léa Curinier après deux ans passés chez DSM vient renforcer l'effectif. Coralie Demay revient après plusieurs années dans d'autres formations. Enfin, l'Italienne Alessia Vigilia est la dernière recrue.
Grace Brown conserve son titre de championne d'Australie du contre-la-montre. Au Women's Tour Down Under, Cecilie Uttrup Ludwig remporte le sprint de la deuxième étape et prend la tête du classement général[2]. Le lendemain, tout se décide dans la montée finale. Uttrup Ludwig suit un temps l'attaque de Sarah Gigante, mais doit la laisser partir. Elle est finalement neuvième du classement général[3]. À la Deakin University Road Race, dans la montée de Challambra Crescent, Cecilie Uttrup Ludwi sort dans les pourcentages les plus difficiles de la montée. Elle est néanmoins reprise plus loin et prend la troisième place. Grace Brown est cinquième[4].
Au Tour des Émirats arabes unis, Vittoria Guazzini est sixième du sprint de la deuxième étape. Sur la dernière étape, Amber Kraak rejoint la première échappée. Leur avantage culmine à trois minutes. Kraak se retrouve seule en tête à cinq kilomètres de la ligne. Elle garde quelques mètres d'avance pour s'imposer[5].
Au Samyn des Dames, Vittoria Guazzini revient avec Karlijn Swinkels sur la tête de course dans le final. Guazzini s'impose au sprint[6].
Mars
Aux Strade Bianche, une échappée avec Amber Kraak sort à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée. Un regroupement a lieu à vingt-cinq kilomètres de l'arrivée. Dans le Colle Pinzuto, Evita Muzic place une accélération. Elle est rejointe et contrée par Demi Vollering. Muzic est finalement dixième de la course[7],[8].
Au Tour de Drenthe, Vittoria Guazzini termine sixième[9]. Au Trofeo Alfredo Binda-Comune di Cittiglio, dans la côte d'Orino, Jade Wiel attaque à quarante-et-un kilomètres de l'arrivée. Le peloton la reprend avant la côte de Casalzuigno. Evita Muzic est neuvième[10].
Avril
À Paris-Roubaix, après le secteur de Mons-en-Pévèle Jade Wiel parvient à s'extraire du peloton. Elle a vingt-cinq secondes d'avance, mais est reprise dans le secteur numéro 6. Ellen van Dijk et Amber Kraak contrent. Kopeky, Vos et Elisa Balsamo reviennent sur la duo à dix-huit kilomètres de la ligne. Dans les dix derniers kilomètres, Kraak passe à l'offensive mais est marquée par Kopecky et Vos. Kraak tente de nouveau pas la suite, mais la victoire se joue au sprint. Amber Kraak est cinquième, Marie Le Net est neuvième[11].
Amber Kraak est sixième de la Flèche brabançonne[12]. À l'Amstel Gold Race, dans la première ascension du Cauberg, Elisa Longo Borghini place une attaque. Elle est suivie entre autres par Amber Kraak. La mauvaise coopération provoque le regroupement. Amber Kraak est huitième du sprint[13],[14]. Sur la Flèche wallonne, dans la côte d'Ereffe, Grace Brown et Pauliena Rooijakkers partent en poursuite de l'échappée. Elles sont reprises à seize kilomètres du but. Évita Muzic est quatrième en haut du mur de Huy[15]. À Liège-Bastogne-Liège, dans la Côte de Stockeu, Elise Chabbey attaque. Elle emmène avec elle sept autres coureuses dont Grace Brown. La Côte de la Redoute provoque l'éclatement du groupe de tête. Brown, Chabbey et Cadzow passent les premières au sommet. Les favorites reviennent sur la tête de course après la Roche aux Faucons. Dans un rond-point, la roue arrière de Brown glisse. Elle sort de route mais ne tombe pas. Le groupe se reforme. Niewiadoma lance le sprint, elle est rapidement remontée par Longo Borghini, mais c'est Brown qui s'impose finalement[16].
Mai
Au Tour d'Espagne, FDJ-Suez est sixième à neuf secondes de Lidl-Trek du contre-la-montre par équipes inaugural. Marta Cavalli ne prend pas le départ de la troisième étape[17]. Sur la quatrième étape, une partie de l'équipe est piégée. Evita Muzic termine ainsi à plus de deux minutes de la tête. Dans la première étape de montagne, à quatre kilomètres du sommet du Monasterio de San Juan de la Peña, Antonia Niedermaier, Grace Brown et Marlen Reusser attaquent, mais sont rapidement reprises. Évita Muzic suit les favorites et termine quatrième à trente-neuf secondes de Demi Vollering[18],[19]. Le lendemain, dans la dernière montée Demi Vollering mène le peloton. Dans le final, Vollering hausse le rythme. Évita Muzic revient de l'arrière avant de doubler au sprint Demi Vollering[20],[21]. Elle est huitième de la septième étape. La dernière journée, elle est deuxième à vingt-neuf secondes de Demi Vollering[22],[23]. Elle est cinquième du classement général final à trois minutes quinze de Demi Vollering.
Au Tour de Burgos, sur la deuxième étape, Demi Vollering attaque sous la flamme rouge. Evita Muzic tente de suivre, mais doit se contenter de la deuxième place[24]. Sur la dernière étape, tout se joue dans la dernière difficulté. Demi Vollering est de nouveau isolée devant, Muzic prend la troisième place et s'assure ainsi la deuxième place du classement général[25].