Elle est datée entre 1637 et 1640, car stylistiquement proche d'œuvres de Guarino datant du milieu des années 1630[1].
Description
La figure silencieuse de la sainte au regard vide et remplis de larmes se détache sur un fond sombre. Une partie de son visage livide est dans l'ombre. Elle tamponne de sa main droite sa poitrine avec un tissu blanc imbibé de sang, indiquant que le martyre a eu lieu[1].
Analyse
Cette version du martyre de sainte Agathe frappe par l'intensité d'un mode de représentation qui met à distance le contenu sacré[1].
Elle présente un raffinement formel dans le style de Massimo Stanzione et est influencée dans sa conception par les œuvres peintes par Simon Vouet durant son séjour à Rome, notamment par sa façon de couper les figures à mi-corps et d'utiliser habilement la lumière et la couleur[1].
Exposition
La version napolitaine est exposée dans le cadre de l'exposition Naples à Paris. Le Louvre invite le musée de Capodimonte dans la Grande Galerie du musée du Louvre du au [1].
Sébastien Allard, Sylvain Bellenger et Charlotte Chastel-Rousseau, Naples à Paris : Le Louvre invite le musée de Capodimonte, Gallimard, , 320 p. (ISBN978-2073013088).