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Hydrographie
La rivière l'Arc traverse la commune à l’extrême nord-est de son territoire. Le Glandon, affluent de la rive gauche de l'Arc, délimite en partie le territoire de la commune du sud-ouest au nord-est. Sur la commune, il traverse l'autoroute A43 par un pont-rivière.
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Au , Saint-Étienne-de-Cuines est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-de-Cuines[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (61,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12 %), prairies (4,6 %), zones urbanisées (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
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Les habitants de Saint-Étienne-de-Cuines s'appellent les Cuinains.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2022, la commune comptait 1 193 habitants[Note 5], en évolution de +0,08 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La suite du parcours scolaire s'effectue au collège public du canton, le collège Saint-Étienne-de-Cuines[14]. En 2024, le département a proposé de changer le nom du collège en Collège Robert-Badinter. Les enseignants ont refusé ce nom[15].
La commune offre un des très rares exemples d'une importante entreprise industrielle d'envergure nationale née sur l'initiative d'une famille de souche montagnarde locale[17]. Dans les années 1880, Emmanuel Bozon-Verduraz, enfant de la vallée des Villards enrichi dans le commerce met à profit l'énergie hydraulique du torrent du Glandon descendu de cette vallée ainsi que la proximité de la voieferrée internationale du Fréjus pour fonder à Saint-Etienne-de-Cuines une fabrique de pâtes alimentaires (Pâtes La Lune)[18]. Grâce à des approvisionnements en provenance de tout le bassin méditerranéen et à une clientèle qui dépasse le cadre national, l'entreprise prospère jusqu'à employer 400 personnes en 1913. L'affaire se mue après la guerre en société anonyme. Elle a un siège parisien et se développe par croissance interne et externe. Localement, un atelier complémentaire est ouvert dans la commune voisine de Saint-Avre-la-Chambre, au contact de la voie ferrée : au total, 730 personnes sont employées en 1930 dans ces deux implantations. À Emmanuel avait succédé son fils Benjamin, héros de l'aviation pendant la Grande Guerre. Mis en difficulté par la crise économique et sociale des années 1930 puis la concurrence l'établissement fermera définitivement en 1952 mettant 130 employés au chômage.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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D'or au lion de sable; à la bande de gueules chargée de trois étoiles d'argent brochante.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN978-2-7171-0289-5), p. 116-120. ([PDF] lire en ligne)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Étienne-de-Cuines comprend quatre villes-centres (La Chambre, Saint-Avre, Saint-Étienne-de-Cuines, Sainte-Marie-de-Cuines) et deux communes de banlieue.
↑Joseph Blanc, maire, meurt le durant la mandature.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 24