Dans le quart nord-ouest du département de la Creuse, la commune de Saint-Léger-Bridereix s'étend sur 8,10 km2[1]. Elle est bordée au nord-ouest sur trois kilomètres et demi par la Sédelle, face à Saint-Agnant-de-Versillat et Saint-Germain-Beaupré. Son affluent de rive droite la Cazine traverse l'est de la commune sur quatre kilomètres et demi dont trois et demi servent de limite naturelle avec Colondannes puis Sagnat.
L'altitude minimale avec 283 mètres[1] se trouve localisée à l'extrême nord, là où la Cazine rejoint la Sédelle, rn limite de Sagnat et de Saint-Germain-Beaupré. L'altitude maximale avec 405 mètres[1] est située dans le sud-ouest, près des lieux-dits la Firest et la Malcôte[2].
À l'intersection des routes départementales (RD) 14, 49 et 951, le petit bourg de Saint-Léger-Bridereix est situé, en distances orthodromiques, neuf kilomètres au nord-est du centre-ville de La Souterraine et vingt-cinq kilomètres à l'ouest-nord-ouest du centre-ville de Guéret, la préfecture.
Communes limitrophes
Saint-Léger-Bridereix est limitrophe de six autres communes dont Sagnat au nord sur 200 mètres.
Les limites communales de Saint-Léger-Bridereix et celles de ses communes adjacentes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 946 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dun-le-Palestel à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 920,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Gérée par le Conservatoire d'espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine, il existe une aire protégée sur le territoire communal : « les combes de la Cazine - parcelle en maitrise d'usage »[12],[13] ; cette aire qui s'étend sur 16,21hectares est partagée avec les communes de Colondannes et Naillat.
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2023, une ZNIEFF est recensée sur la commune d’après l'INPN[16].
Cette zone présente une diversité biologique intéressante avec 44 espèces animales recensées dont huit sont déterminantes (trois insectes, deux mammifères, un oiseau et deux poissons), ainsi que 17 espèces de plantes phanérogames dont sept déterminantes.
Les combes de la Cazine au lieu-dit-Chatillon.
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Léger-Bridereix est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[19].
Elle est située hors unité urbaine[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Souterraine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[20]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (45,5 %), zones agricoles hétérogènes (35,7 %), forêts (15,9 %), zones urbanisées (2,9 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Saint-Léger-Bridereix proprement dit, le territoire communal se compose de qualques autres villages, hameaux ou lieux-dits[24] :
Le territoire de la commune de Saint-Léger-Bridereix est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 45,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 134 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 72 sont en aléa moyen ou fort, soit 54 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[25].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Léger-Bridereix est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Histoire
Le territoire actuel de la commune a fait l'objet d'une occupation humaine à l'époque gallo-romaine comme l'atteste la présence de coffres funéraires de cette époque[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2021, la commune comptait 175 habitants[Note 3], en évolution de −14,22 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Dans cette commune rurale, une importante entreprise de fabrication d'aliments pour animaux de ferme, « Aliment bétail Limousin SAS », est implantée au bourg de Saint-Léger-Bridereix[35].
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )