La commune de Saint-Jacques-d'Ambur est située dans la région des Combrailles, à dix minutes de l'autoroute A89, à 35 minutes à l'ouest de Clermont-Ferrand et à 35 minutes de Riom.
Les limites communales de Saint-Jacques-d'Ambur et celles de ses communes adjacentes.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 20,40 km2 ; son altitude varie de 500 à 763mètres[1].
La butte d'Ambur, d'une altitude de 746 mètres, est un plateau volcanique basaltique de 50 hectares où se trouvent les ruines du château d'Ambur.
Un gisement de fluorine est situé dans la commune à la Barre et à Martinèche. La minéralisation est localisée dans le substratumgneissique à 5 km à l'Est du sillon houiller. Le gîte se compose d'un filon orienté nord-sud qui a été suivi sur 350 m de long et 40 m de profondeur. Il plonge sous un angle de 60 à 80° vers l'Est. Sa puissance est en moyenne de 2 m, mais varie dans de fortes proportions sur une distance de quelques mètres. La fluorine est accompagnée de quartz assez abondant et de traces de sulfures (surtout de la chalcopyrite).
Ce site a fait l'objet d'une exploitation jusqu'au début des années 1950. Les travaux sont descendus jusqu'à 40 m environ de profondeur. Des recherches entreprises en 1961-62 par la Société minière et métallurgique du Châtelet et en 1966 par la Société d'entreprises, carrières et mines de l'Esterel (SECME) n'ont pas donné de résultats satisfaisants, le filon étant étroit et très siliceux.
Environ 100 000 tonnes de spath métallurgique ont été produites. Le gîte est considéré aujourd'hui comme épuisé[2].
Hydrographie
Saint-Jacques-d'Ambur se trouve à la confluence de la Sioule et du Sioulet, qui limitent au nord-est et à l'ouest le territoire communal et dont les eaux se jettent dans l'Allier, l'un des affluents du fleuve la Loire..
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 951 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gelles », sur la commune de Gelles à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 9,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 026,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Jacques-d'Ambur est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,8 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,4 %), prairies (26,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), eaux continentales[Note 2] (4,4 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
La commune est composée de nombreux hameaux : Les Berthons, les Chaumes, La Barre, La Chazotte, Banlaud, Cornet, Martinèche, Andan, La Pèche, L'Etramaille, La Serre.
Habitat et logement
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 245, alors qu'il était de 225 en 2016 et de 227 en 2011[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Jacques-d'Ambur en 2021 en comparaison avec celle du Puy-de-Dôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (29,7 %) supérieure à celle du département (10,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %).
Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les quinze candidats en lice, onze sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 71,48 %[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2021, la commune comptait 286 habitants[Note 3], en évolution de +5,15 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑BRGM, Les gisements de fluorine : situation en 1978, t. 3, Ministère de l'Industrie, coll. « Ressources minières françaises, sous les auspices du Comité de l'inventaire des ressources minières métropolitaines », pdf.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c« Des vœux d’espoir malgré les incertitudes », La Montagne, (lire en ligne, consulté le )« Annie Jouhannel a débuté sa carrière en 1974 et a servi sa commune sous la mandature de quatre maires : Daniel Rochefort (jusqu'en 1983), René Grange (1983-2008), Christian Vernadel (2008-2012) et Gérard Tixeront (2013 jusqu'à l'heure de la retraite) ».
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 : Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 28 septembre 2014).
↑Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Gérard Tixeront est pour un troisième mandat à la tête de Saint-Jacques-d'Ambur (Puy-de-Dôme) », La Montagne, (lire en ligne, consulté le )« Gérard Tixeront a été réélu maire à l'unanimité »
↑Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).