Il est d'origine française par son père, Pol Simon, chef de travaux de mathématiques à Nancy, passionné d'art et de littérature, et russe par sa mère, Elisabeth Gontcharov (l'écrivain Ivan Gontcharov était son arrière-grand-oncle). En raison de la Première Guerre mondiale, de la révolution russe et de ses conséquences, Sacha et son jeune frère Boris sont restés chez leur grand-mère maternelle russe, de 1914 à 1921[2].
Après avoir vécu au Gabon, il devient grand reporter à l'Est Républicain[3]. Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier et passe ses cinq années de captivité au Stalag XA près de Hambourg[4].
En 1945, il est l'un des journalistes français ayant couvert le procès de Nuremberg[5], et fera partie des huit journalistes désignés par le sort pour assister aux pendaisons des douze condamnés[1],[6],[7].
Il est correspondant permanent du Figaro, de 1954 à novembre 1961 à Moscou d'où il sera expulsé par les autorités soviétiques[9]. Ce qui lui vaudra en 1993 d’être présenté par certains anciens du KGB comme ayant travaillé pour eux[10]. Il est ensuite correspondant permanent du Figaro à Belgrade[11].