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Après son lancement, le navire est commandé par le korvettenkapitänKarl Paschen(de) pour un tour du monde. Ainsi il va en faire une démonstration à Corinto au Nicaragua, durant l'affaire Eisenstuck. Ensuite il longe les côtes du Mexique et des États-Unis. En , il arrive au Japon. En , il vient dans les ports chinois et revient par Singapour, Le Cap et Plymouth. Il arrive le à Kiel.
Après quelques modifications, notamment l'installation de quatre tubes lance-torpilles, le SMS Leipzig repart le pour un tour du monde. En , il est affecté à l'escadron de croiseurs en Asie du Sud-Est. À la fin de l'année, il transporte le consul d'Allemagne à Shanghai puis Incheon pour signer le premier accord commercial entre la Corée et l'Allemagne. Il participe à la parade en présence du roi coréen à Séoul. En , il est retiré de l'escadron et entame le voyage du retour. Avant d'atteindre Bornéo ou Sandakan, le navire est en réparation durant sept semaines à Singapour. Durant ce temps, une épidémie de fièvre se déclare à bord, contraignant au débarquement d'une partie de l'équipage malade.
Le , le navire subit une importe reconstruction en croiseur frégate. Il reçoit une nouvelle motorisation et une seconde cheminée. Comme il doit le porte-étendard de l'escadron de croiseurs, on crée un espace pour accueillir l'amiral et son personnel. Après des difficultés techniques, il est remis en service en .
Dans son nouveau rôle, il participe sous le commandement du vice-amiral Karl August Deinhard(de) à la répression de la révolte d'Abushiri. Il est présent également pour la prise d'assaut du fort de Bagamoyo le puis à celle de Pangani. De retour de mission, il s'arrête au Cap.
Après une escale en Méditerranée au début de l'année 1890, le Leipzig s'en va en Asie du Sud-Est et est commandé à partir de mai par le contre-amiralVictor Valois. Il fait escale en Nouvelle-Zélande et aux Samoa. Début 1891, il fréquente les ports de Chine.
En , Valois reçoit l'ordre de protéger les intérêts allemands pendant la guerre civile chilienne. À son arrivée, le bateau est à court de charbon et doit être remorqué durant 97 heures. Quand la guerre civile a atteint son paroxysme en , il participe avec le navire britannique HMS Champion à Valparaíso afin de protéger les ressortissants allemands et britanniques. Après cette guerre, il va dans plusieurs ports d'Amérique du Sud puis revient au Cap. En , il pose l'ancre dans la baie de Maputo où le chef de l'ecadron, le contre-amiral Friedrich von Pawelsz reçoit la visite de Paul Kruger, le président de la République sud-africaine du Transvaal.
Durant un séjour de révision au Cap, on constate une forte usure et une forte déchirure qu'il faut réparer. Le Leipzig revient à Wilhelmshaven au printemps 1892. L'enquête conclut qu'il ne peut plus servir à l'étranger, mais le fuselage est assez bon pour qu'il serve de caserne flottante. Il sert ainsi durant 25 ans à l'école de télégraphie de la Marine puis de quartier à des élèves lors de la Première Guerre mondiale.
Le , il s'échoue subitement sur le côté, personne n'est blessé car il n'y avait personne à bord. Il est renfloué en 1921 puis mis au rebut.
(de) Erich Gröner, Dieter Jung, Martin Maass, Panzerschiffe, Linienschiffe, Schlachtschiffe, Flugzeugträger, Kreuzer, Kanonenboote. Bernard & Graefe Verlag, München 1982. (Die deutschen Kriegsschiffe 1815–1945. Bd. 1) (ISBN3-7637-4800-8) ;
(de) Hans Hildebrand, Albert Röhr, Hans-Otto Steinmetz, Schiffsbiographien von Kaiser bis Lütjens. Mundus Verlag, Ratingen o. J. (Die deutschen Kriegsschiffe. Biographien – ein Spiegel der Marinegeschichte von 1815 bis zur Gegenwart. Bd. 5).
(de) Jens Janssen(de), Kreuzerfregatte „Leipzig“ I. Zum erstenmal Eisen statt Holz. München 1959. (SOS Schicksale deutscher Schiffe. Bd. 179.)
(de) Alfred G. Nagel, Vier Kreuzer „Leipzig“. Berlin o.J.
(de) Carl Paschen, Aus der Werdezeit zweier Marinen. Erinnerungen an meine Dienstzeit in der k.k. österreichischen und kaiserlich deutschen Marine. Berlin 1908.