Dans l'hindouisme, Sūrya (sanskrit : सूर्य, de la racine sanskritesur ou svar, briller) est le dieu du Soleil[1], fils d'Āditi et de Kashyapa. Il a quatre épouses, Samjnâ, la connaissance, Râjnî, la souveraineté, Prabhâ, la lumière et Châyâ, l'ombre. C'est le père de Manu, le premier homme et le législateur de l'humanité, mais aussi de Yama, le dieu de la mort et de Yamî qui deviendra, après sa mort, la rivière Yamunâ, un des trois fleuves les plus sacrés de l'hindouisme.
Description
Dans la mythologie tardive, Sūrya est parfois représenté comme un guerrier iranien, chaussé de bottes, possédant quatre bras, à la chevelure dorée et à la peau cuivrée. D'après l'astronome indien Varahamihira, qui vécut probablement au VIe siècle, le culte solaire aurait été importé en Inde par des prêtres mazdéens depuis la Perse, ce qui est cohérent avec son apparence. Dans sa Brihat-samhitâ, il se fait l'écho de la légende qui raconte les amours de Sûrya et de Nikshubhâ, la fille du brahmane Sujîva, dont il aurait eu un fils nommé Jarasastra, nom qui semble être la déformation de Zarathoustra.
Sūrya se déplace dans un char conduit par Aruna et tiré par sept chevaux ou un cheval à sept têtes, représentant les jours de la semaine.
Peu nombreux en Inde, les temples les plus remarquables dédiés à Sûrya sont :
la Pagode noire de Konârak, en Orissa, souvent considérée comme l'un des plus beaux temples de l'Inde