La congrégation est fondée en 1682 à La Chapelle-au-Riboul par Perrine Thulard, jeune veuve née Brunet, pour l'enseignement de la jeunesse dans les zones rurales ainsi que pour le soin des malades à domicile et dans les hôpitaux[1]. Perrine Brunet est née le à La Chapelle-au-Riboul[n 2], elle est mariée selon la volonté de ses parents mais veuve et sans enfant elle reprend son projet initial et se consacre à l'instruction des jeunes filles et au soins des malades, rejointe par d'autres jeunes femmes elles forment la société de filles de charité[2].
Lors de la Révolution française, deux religieuses, Françoise Trehet et Jeanne Véron meurent guillotinées et sont béatifiées par Pie XII. Après la restauration, la congrégation est rétablie et installée en dans l'abbaye Notre-Dame d'Évron par les préfets de la Mayenne et de la Sarthe en raison des services rendus[3]. À la suite des lois anticongrégationiste, beaucoup de sœurs vont en Angleterre et au Canada, en 1957, elles ouvrent la première mission en Côte-d'Ivoire.
L'institut obtient le décret de louange le et l'approbation finale le .
Fusion
En 1958, elles absorbent la congrégation des sœurs de la Providence d'Alençon. L'institut est né en 1640 à l'initiative de plusieurs filles pieuses dans le but de trouver du travail à des jeunes femmes pour leur éviter la misère. En 1709, Pierre Bélard (1664-1729), curé d'Alençon, transforme l'association en congrégation religieuse. La communauté s'installe en 1722 rue de la Fuie des Vignes pour apprendre la technique de la dentelle d'Alençon aux jeunes filles[4].
Activités et diffusion
Les religieuses se consacrent à l'enseignement, aux soins des personnes âgées et malades, aux œuvres sociales.
En 2017, la congrégation comptait 183 sœurs dans 39 maisons[5].
Notes et références
Notes
↑« Sœurs » prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans la locution « les Sœurs de la charité… » ; pour désigner une sœur individuellement ou un groupe restreint de sœurs, on écrit « une sœur », « une fille de la charité », « des sœurs de la charité », etc. Source : Conventions typographiques.
↑Hameau de la Bigotière, croix et plaque commémoratives.