Ryūichi Abe (en japonais : 阿部 龍一) est né en au Japon. Il est professeur de religions japonaises à l’Institut Reischauer, université Harvard, Cambridge (Massachusetts), département des langues et civilisations de l'Asie de l'Est (Department of East Asian Languages and Civilizations (EAMC).
Il décide ensuite d’orienter sa carrière dans une autre direction et se spécialise dans l’étude des religions. Il obtient un doctorat à l’université Columbia, New York[2].
Il publie des articles et des ouvrages en japonais et en anglais sur la culture religieuse de son pays, qu’il contribue à faire connaître dans le monde occidental[2].
Spécialiste du bouddhisme ésotérique japonais (shingon), il enseigne dans plusieurs universités américaines.
Institut Reischauer, l’université Harvard, Cambridge (Massachusetts) , département des langues et civilisations de l'Asie de l'Est (Department of East Asian Languages and Civilizations (EALC), depuis... (année ?)[2].
Travaux
Ses travaux abordent différents aspects de la culture religieuse au Japon (religions prémodernes et anciennes) et en Asie de l’est[1] : la culture visuelle dans le bouddhisme, la théorie bouddhique du langage, l’histoire du bouddhisme ésotérique japonais, l’intéraction bouddhisme-shintoïsme, bouddhisme et littérature, bouddhisme et genre.
Ses articles et ouvrages consacrés aux moines Kūkai et Saichō permettent une meilleure compréhension du bouddhisme japonais. Ainsi, dans The Weaving of Mantra: Kūkai and the Construction of Esoteric Buddhist Discourse (« Le tissage du mantra : Kūkai et la construction du discours bouddhiste ésotérique ») il met en lumière l’influence de Kūkai sur la civilisation japonaise du IXe siècle, à une époque où la pensée confucéenne prédominait au Japon.
Il a également traduit des poèmes, lettre et autres écrits du moine poète et calligraphe Ryōkan[3].
(en) « Saicho and Kukai : A Conflict of Interpretations », Japanese Journal of Religious Studies, vol. 22, nos 1/2, , p. 103-137 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
(en) « Revisiting the dragon Princess :Her role in Mediaval Stories and Their implications in Reading the Lotus Sutra », Japanese Journal of Religious Studies, vol. 42, no 1, , p. 27-70 (lire en ligne, consulté le ).
(en) « Mantra, Hinin, and the Feminine: On the Salvational Strategies of Myōe and Eizon », Cahiers d'Extrême-Asie, vol. 13, , p. 101-125 (lire en ligne, consulté le ).
(en) Tomoko Sugahara, Beyond ancestors : a meta-discourse on the life of the dead in comtemporary Japan (thèse de doctorat), Ann Arbor, université du Michigan, (lire en ligne).
Récompenses
Le Prix Phillip & Ruth Hettleman (Phillip and Ruth Hettleman Prize) lui est attribué en (?) par l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Ce prix est décerné chaque année aux membres de la faculté ayant réalisé des travaux érudits. (Remarque : l’attribution de ce prix est mentionné en quatrième de couverture de l’ouvrage The Weaving of Mantra : Kūkai and the Construction of Esoteric Buddhist Discourse).
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ryūichi Abe » (voir la liste des auteurs).