Il s'en détacha, après sa rencontre avec les florentins Passignano et Poccetti, dont il apprécie la composition et la narration, et s'inspira également à cette époque, de Commodi et d'Empoli qui l'orientent sur des expériences d'après nature et sur la lumière. Les fresques de l'oratoire de Saint-Roch à Sienne, sont un exemple de cette peinture didactique, conforme aux préceptes de la Contre-Réforme. Il restera fidèle à cette manière au moins jusqu'au milieu de la deuxième décennie du XVIIe siècle.
Ses deux Scènes de la vie de San Galgano, en l'église San Raimondo al Rifugio de Sienne, en 1613, témoignent de nouvelles recherches, toujours plus tournées vers le naturalisme.
Dans les œuvres suivantes, il se convertit à la peinture caravagesque, parvenue jusqu'à lui par l'intermédiaire d'Orazio et Artemisia Gentileschi, ainsi que du jeune Guerchin, et qu'il découvrit aussi lors d'un voyage à Rome en 1615. À la suite de cette découverte, il se consacra aux thèmes religieux, mais sa conversion est plus explicite dans des sujets profanes comme Roger et Alcine ou Massinissa et Sophonisbe, exécutés vers 1622-1623. Ces œuvres semblent également se ressentir de l'influence de Honthorst, peintre de référence pour les sujets de genre[2].
Son fils Domenico (1609-1663) était aussi un peintre.
↑Gravure publiéé dans Museum Florentinum, 1756, vol. III de la Serie di ritratti degli eccellenti pittori dipinti di propria mano.
↑Riccardo Spinelli, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN2-84459-006-3), p. 655
↑ a et bMina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN2-84459-006-3), p. 394