(à partir de l’embouchure) Décharge du lac Pistolet, décharge du lac la Chute Nord, décharge du Petit lac du Déboulis, décharge du lac Charles, décharge du lac Boswell, ruisseau de la Savane.
· Rive droite
(à partir de l’embouchure) Décharge du lac au Pic, décharge du lac de la Croisière, décharge du lac Panache inférieur, décharge du lac Ryan, décharge du lac Sauvage, décharge du lac Atlas (via le lac Truchon), décharge du Lac du Bouledogue, ruisseau de la Savane Nord.
À partir de la route 138, la route forestière R0952 remonte par la rive Sud la vallée de la rivière du Sault aux Cochons, en passant devant l’embouchure du ruisseau à Truchon. À partir de l’embouchure de la rivière, une autre route forestière secondaire remonte le cours de la rivière malgré la topographie montagneuse[3],[2],[4].
La foresterie constitue la principale activité économique du secteur ; les activités récréotouristique, en second.
La surface du ruisseau à Truchon habituellement gelée de la fin novembre au début avril, toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement de la mi-décembre à la fin mars.
Géographie
S'écoulant en direction sud-est sur le territoire de la zec de Forestville, il rejoint la rivière du Sault aux Cochons à environ 30 km au nord-ouest de Forestville, sur la Côte-Nord.
Les principaux bassins versants voisins du ruisseau à Truchon sont :
Le ruisseau à Truchon prend sa source à la confluence du ruisseau de la Savane (venant de l’Est) et du ruisseau de la Savane Nord (venant du Nord), en zone forestière[3]. Cette source est située à :
À partir de l’embouchure de sa source, le ruisseau à Truchon coule généralement dans une vallée encaissée en zones forestières sur 29,9 km selon les segments suivants :
Cours supérieur du ruisseau à Truchon (segment de 14,5 km
2,5 km vers le Sud-Ouest en serpentant en début de segment et en traversant le lac Truchon (longueur : 0,8 km ; altitude : 365 m) sur 0,7 km, jusqu’à son embouchure ;
2,5 km vers le Sud, jusqu’à la décharge (venant du Sud) du Lac du Sauvage, correspondant à un coude de la rivière ;
3,6 km vers le Sud-Ouest, jusqu’à la décharge (venant du Nord) du Lac Boswell ;
3,0 km vers l’Est, jusqu’à la décharge (venant du Nord) du Lac Charles ;
2,9 km vers le Sud-Est, jusqu’à la décharge (venant du Sud-Ouest) du Lac Panache Supérieur et Lac Panache Inférieur ;
Cours inférieur du ruisseau à Truchon (segment de 15,4 km
8,3 km vers l’Est en traversant trois zones de marais et en serpentant, jusqu’à la décharge (venant du Nord-Ouest) du Petit lac du Déboulis ;
0,2 km vers le Nord-Est, jusqu’à la décharge (venant du Nord) du Lac la Chute Nord ;
3,4 km vers le Sud-Est en passant au Sud-Ouest d’une montagne dont un sommet atteint 456 m, jusqu’à la décharge (venant du Nord) du lac Pistolet ;
3,5 km vers le Sud en passant entre les montagnes dont le plus haut sommet à proximité atteint 413 m du côté Est, en formant une courbe vers l’Est, jusqu'à la confluence de la rivière[3].
L'embouchure du ruisseau à Truchon se déverse dans un coude de rivière sur la rive Nord de la rivière du Sault aux Cochons dans le territoire non organisé de Lac-au-Brochet. Cette confluence du ruisseau à Truchon située à :
43,7 km au Sud-Est du centre du village de Labrieville ;
Ce toponyme évoque l’œuvre de vie d’Émile Truchon. Né en 1905 à Saint-Luc-de-Matane, au Bas-Saint-Laurent, Truchon décède en 1975. Émile Truchon était familier avec ce secteur boisé de la Côte-Nord. De 1952 à 1970, Truchon a effectué de nombreuses coupes de bois pour le compte de la compagnie forestière Reed, devenue propriété de Daishowa ; ces coupes se sont faites notamment en bordure du ruisseau qui porte aujourd'hui son nom. À titre d'entrepreneur privé (désigné populairement de « jobbeur »), il s’occupait du bon fonctionnement des camps forestiers. Il supervisait le travail des bûcherons qu'il avait lui-même engagés[5].
Le toponyme "Ruisseau à Truchon" a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec, soit à la création de cette commission[2].
↑Ouvrage: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie du Québec, paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.