Cette rue est dénommée « rue de la Porte-du-Chaume », « rue de la Porte-Neuve » et « rue Neuve-Poterne », « grande-rue-de-Braque », « rue de la Chapelle-de-Braque ».
Elle est ensuite dénommée « rue du Chantier-du-Temple » puis à partir du XVIe siècle, elle est connue sous le nom de « rue du Chaume[2] ».
Elle est citée sous le nom de « rue du Chaume » dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite indique : « avons veu quantité de boues et immundices ».
La largeur de la rue est fixée à 8 m en 1799 et 11 m en 1837. L'alignement de la rue de Chaume pour former un grand axe traversant Le Marais est déclaré d'utilité publique le [4]. Cet alignement est imparfait. La rue est considérablement élargie entre la rue des Blancs-Manteaux et la rue des Francs-Bourgeois (mais les bâtiments aux angles de ces deux rues conservent l'ancien alignement), ainsi qu'entre la rue de Braque et la rue des Haudriettes. Mais la partie centrale conserve sa largeur d'origine, l'ancien couvent (no 45) ayant été préservé contrairement à son église détruite au no 47[3]. La rue de Chaume qui se terminait au niveau de la rue Portefoin est prolongée en 1801 jusqu'à l'emplacement de l'ancien enclos du Temple (rue de Bretagne) sous le nom de rue Molay. La rue du Chaume est incorporée à la rue des Archives en 1874, pour la partie comprise entre les rues Rambuteau et des Haudriettes[5], et en 1890 pour la partie restante.
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Décret du 23 mai 1863 », p. 348.