Son nom provient d'une enseigne de la rue représentant les quatre fils Aymon, les héros d'une chanson médiévale.
Historique
La rue fut ouverte vers 1300 dans le lotissement de la Ville-Neuve du Temple créé par l'ordre des Templiers[2].
Cette voie porta les noms de « rue de l'Échelle-du-Temple » au XIIIe siècle (ainsi que la rue des Haudriettes qui en forme aujourd'hui le prolongement), puis « rue des Deux-Portes » en 1450, et plus tardivement celui de « rue des Quatre-Fils-Aymon ».
Elle est citée sous le nom de « rue des Quatre filz », pour une partie, et « rue de l'Eschelle du Temple », pour l'autre partie, dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite indique : « avons veu quantité de boues et immundices ».
La largeur très variable de la rue résulte d'une application partielle de procédures d'alignement reflétant l'évolution des projets des urbanistes et des visions des différentes époques. Certaines façades d'hôtels particuliers ont été détruites, ainsi celle de l'hôtel Le Rebours au numéro 18, d'autres ont été épargnées.
No 16 : hôtel Gigault de Crisenoy, inscrit aux M.H.
No 18 : hôtel Le Rebours construit entre 1624 et 1632 qui appartint sous Louis XVI à la famille Le Rebours. Le portail datant de 1776 a été détruit lors de l'alignement de la rue[5]. On remarque un cadran solaire mural.
No 22 : hôtel Thirioux d'Arconville construit en 1766-1767 sur une partie de l'ancien jardin de l'hôtel Guénégaud par Thiroux d'Epersenne[5]. Madame du Deffand y demeura. Elle jeta les bases de son salon qu’elle tint plus tard rue Saint-Dominique[4].
No 24 : jardin et façade arrière de l’hôtel de Guénégaud. La grille provient du Louvre. Elle a été déplacée lors de restauration des fossés de la colonnade[6].