La rue de la Vieille-Draperie était parallèle à la rue de la Calandre, située au sud. Les deux rues étaient reliées entre elles par les rues Saint-Éloi et aux Fèves.
Actuellement cette rue, disparue, se situerait sur le côté nord et à peu près en parallèle de la rue de Lutèce[1].
Plan « dit » de Bâle de l'île de la Cité en 1550.
La rue de la Vieille-Draperie en 1657.
Plan de Turgot de 1739, extrait « Île de la Cité ».
La rue de la Vieille-Draperie en 1780.
La rue de la Vieille-Draperie en 1797.
La rue de la Vieille-Draperie en 1800.
Origine du nom
Elle porte ce nom car des drapiers y étaient installés.
Historique
La rue de la Vieille-Draperie était l'une des plus vieilles rues de l'Île de la Cité.
Elle était habitée en partie par des Juifs, quand Philippe Auguste les en chassa, en 1183, pour y installer des drapiers auquel il donna 24 maisons contre une rente annuelle de 100 livres. La rue s’appelait alors Judoearia Pannificorum.
En 1293, elle prend le nom de « rue de la Draperie » ; en 1313, elle est connue sous le nom de « rue Viez-Draperie » et, au XVe siècle, sous le nom de « rue de la Vieille-Draperie ». La rue de la Draperie est citée dans l'ouvrage Le Dit des Rues de Paris, écrit vers 1280-1300, par Guillot de Paris.
Au début du XVIe siècle, les travaux d'élargissement de la rue, du côté de la rue de la Juiverie, commencèrent pour être terminés en 1620. L'autre extrémité de la rue fut également élargie, plus tard, par ordonnances des et .
En , une ordonnance prescrit la formation devant le palais de justice de Paris d'une place demi-circulaire qui prendra le nom de « place du Palais » où déboucherait une nouvelle rue, aboutissant dans la rue de la Juiverie (actuelle rue de Lutèce).