No 7 : Armand Carrel (1800-1836), leader du Parti républicain sous la monarchie de Juillet, vécut à cette adresse de à sa mort. Durant l'occupation, il y avait là une maison de passe pour les soldats allemands appelée Bordel Mignon.
No 18 : siège de l'Union syndicale des magistrats ; c'est à ce numéro, chez Madame de Plainemaison, que sont organisées des séances « où l'on communique avec les esprits ». En 1855, Denizard Hippolyte Léon Rivail y a « la révélation ». Il entre alors en communication avec un esprit nommé Zéphir. Cet esprit lui aurait même révélé son nom d'Allan Kardec« qu'il portait lorsqu'ils vivaient tous les deux, il y a bien longtemps, dans les Gaules ».
George Sand vécut les trois premières années de sa vie dans cette rue, de 1804 à 1807. Par la suite, Sophie Antoinette Victoire Delaborde, sa mère, quitta cette rue avec sa fille pour rejoindre son mari, Maurice François Dupin, en garnison à Madrid.
Dans cette rue habita Étienne-Michel Bouret (Paris, – Paris, ), fermier général de 1744 à 1777. Il fait partie des 65 fermiers généraux ayant contribué à proportions différentes à l'édition dite des « Fermiers généraux » des Fables de La Fontaine par Barbou en 1762. Il en est de même de Laurent Grimod de la Reynière (Paris, – Paris, ), autre fermier général, père d'Alexandre Grimod de la Reynière.