À ce niveau se trouvait autrefois l'hôtel particulier du docteur américain Thomas W. Evans (1823-1897), qui aida en 1870 l'impératrice Eugénie à s'exiler. La résidence donnait aux no 101-105 de l'actuelle avenue Raymond-Poincaré et au no 41 de l'actuelle avenue Foch. Evans légua sa résidence à la ville de Philadelphie. Lors de l'Exposition universelle de 1900, l'État français la loue pour y accueillir des monarques étrangers, dont le roi de la Suède puis le shah de Perse, qui fut visé par un attentat à sa sortie. L'hôtel est démoli en 1907 et cette voie est ouverte sur la parcelle l'année suivante. Elle prend alors le nom de rue de Malakoff, en raison de son voisinage avec l'actuelle avenue Raymond-Poincaré, qui faisait à l'époque partie de l'avenue de Malakoff[1],[4],[5].
La rue prend sa dénomination actuelle par un arrêté du et est inaugurée le 19 novembre de la même année[1],[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 4 (angle 184, rue de la Pompe) : ancien hôtel particulier de la Belle Époque dont l’entrée est mise en valeur par une impressionnante marquise[7]. On y trouve, en 1947, la siège de l’Association pour la formation professionnelle des ouvriers de la métallurgie[8], en 1980 celui de l’Association nationale pour le développement agricole[9]. C’est, en 2021, le siège d’un groupe immobilier.