Cette voie, longue de 270 m et de moindre largeur de 15 m, débute aux nos 18, 22, avenue Jean-Moulin et finit au no 43, rue des Plantes.
Origine du nom
Elle porte ce nom en raison de son voisinage de l'ancienne avenue de Châtillon (actuelle avenue Jean-Moulin) qui menait à Châtillon.
Historique.
La rue de Châtillon est une ancienne impasse du secteur des horticulteurs du Petit-Montrouge, territoire de la commune de Montrouge englobé dans Paris en 1860. Annexée par Paris sous la dénomination « impasse Marais », elle est renommée « impasse de Châtillon » le , avant de prendre le nom de « rue de Châtillon » par arrêté du .
Contrairement à l'impasse du Rouet voisin et d'autres anciennes petites voies des alentours[1], elle n'a pas conservé son pavage ancien.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Au XXe siècle plusieurs artistes élisent domicile et installent leurs ateliers dans la rue de Châtillon.
no 1 : emplacement de l'ancienne maison familiale de l'artiste Armand Langlois (né en 1947) et de son épouse Janie : une ancienne ferme transformée en entrepôt[réf. nécessaire] ;
no 3 et 3bis : ancienne adresse de l'imprimerie Henry Maillet ;
no 4 : atelier, dans les années 1950, du peintre, graveur et sculpteur espagnol Antoni Clavé (1913-2005) ; remplacé par une partie de l'immeuble contemporain (1993[2]) à usage mixte de logements, bureaux et commerces portant les nos 2 et 4 et 18, avenue Jean-Moulin.
Nos 16-18 : jardin de Châtillon, espace vert de 1 750 m2.
Nomenclature officielle des voies publiques et privées [de Paris], édité par la mairie de Paris, 9e édition, mars 1997, préface de Jean Tiberi, maire de Paris, XXIV p. + 670 p. (ISBN2-9511599-0-0).