Cette rue porte le nom d'« Arcole » en raison du voisinage du pont d'Arcole, en référence, selon Jacques Hillairet[1], Louis et Félix Lazare[2] et Gustave Pessard[3] au jeune républicain nommé d'Arcole, qui s'élançant sur ce pont à la tête de plusieurs combattants, au cours des Trois Glorieuses, se dirigeaient sur l'Hôtel de Ville abattu alors qu'il plantait un drapeau tricolore, et qui s'écria avant de mourir : « Rappelez-vous que je m'appelle d'Arcole »[4],[5]. Cet épisode se déroula le [6],[7], comme le décrit Louis Canler.
Le , un décret déclare d'utilité publique la reconstruction de l'Hôtel-Dieu au nord du parvis Notre-Dame[10]. La façade est du nouvel hôpital est tracée le long d'un axe établi dans l'alignement du pont d'Arcole et de la cathédrale Notre-Dame, plus à l'est donc que son tracé historique[11]. L'ensemble des immeubles de la rue est donc démoli en novembre- entre le parvis et la rue de Constantine (actuelle rue de Lutèce) et en avril- jusqu’au quai[12]. Plus au sud, le pont au Double est reconstruit en 1883 pour être dans l'alignement de la rue d'Arcole et du prolongement de la rue Monge (actuelle rue Lagrange).
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
La rue, devenue très touristique en raison de sa proximité avec la cathédrale Notre-Dame de Paris, est bordée sur son côté oriental par de nombreuses boutiques de souvenirs ; en revanche, son côté occidental n'est pas du tout commerçant en raison de la présence de l'Hôtel-Dieu sur toute sa longueur.
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Ordonnance du 4 mars 1834 », p. 115.