En vertu d'un arrêté municipal en date du , le sieur Cottin fut autorisé à ouvrir sur ses terrains deux rues, l'une de 30 pieds de largeur et parallèle à celle de Louvois, l'autre de 24 pieds de largeur et en prolongement de la rue Chabanais (l'actuelle rue Lulli)[2].
Arrêté du corps municipal en date du 19 avril 1792 : « Considérant qu’il résultera des constructions qui seront élevées sur ces deux rues, une augmentation considérable sur les produits des impositions foncière et mobilière, et sur celui des sols additionnels ; que l’accroissement des dépenses auxquelles ces deux rues donneront lieu pour l’entretien du pavé et de l’illumination, ainsi que le nétoiement, sera infiniment modique ; que d’ailleurs la nouvelle salle de spectacle que la demoiselle Montansier fait construire sur une portion des terrains dont il s’agit, exige un isolement de toute autre habitation pour prévenir les suites funestes d’un incendie ; enfin que le concours du monde et la circulation des voitures qu’occasionneront et cette nouvelle salle et celle déjà ouverte au public, dans la rue de Louvois, nécessitent des issues multipliées, etc. »[2]