Plaque de rue sous laquelle une plaque commémorative rappelle l’origine de l’organisation militaire de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
L'affichage du nom de la rue en mosaïque date de l'époque du baron Haussmann.
Historique
En 1821, un groupement de banquiers (André et Cottier) et d’architectes (Auguste Constantin) achètent les terrains de l'enclos Saint-Lazare[1] afin de les lotir et y créer le « nouveau Quartier Poissonnière ».
Une ordonnance royale de Louis XVIII en date du ordonne :
« Article 1er : les sieurs André et Cottier sont autorisés à ouvrir sur leurs terrains une rue de 20 mètres de largeur, qui communiquera de la rue du Faubourg-Poissonnière à celle du Faubourg-Saint-Martin, conformément au plan ci-joint, à charge par eux de livrer gratuitement l'emplacement nécessaire pour prolonger la rue d'Hauteville jusqu'à la nouvelle rue, et de former au point de jonction une place circulaire de 20 mètres au plus de rayon ».
« Article 2e : la ville de Paris contribuera aux dépenses de toute nature qu'exigeront les percements dont il s'agit, jusqu'à concurrence d'une somme de cent cinquante mille francs, conformément à la délibération du conseil municipal du 15 septembre 1822. »
Dans une dépêche ministérielle du , on lit ce qui suit :
« Le roi a daigné consentir, par décision du 19 de ce mois, à ce que la grande rue ouverte sur les terrains des sieurs André et Cottier, pour communiquer du faubourg Saint-Martin au faubourg Poissonnière, reçût le nom de rue Charles X, etc. »
Une ordonnance royale du renferme les dispositions ci-après :
Article 2e : la largeur de ladite rue, fixée par l'article 1er de l'ordonnance du 27 novembre 1822 à 20 mètres, est réduite à 19,50 mètres, largeur de la rue du Chemin-de-Pantin, etc. »
En 1830, après la révolution de Juillet, cette première section est renommée « rue Lafayette ».
Historique de la rue La Fayette tracé sur fond de plan Verniquet de 1790 : En orange, la rue de Pantin (devenue avenue Jean-Jaurès) située hors de Paris avant l'annexion de l'ancienne commune de la Villette en 1860. En vert, la rue du Chemin-de-Pantin, 2e section de la rue La Fayette ouverte par application du décret de 1849. En jaune, la 1re section de la rue La Fayette ouverte en 1823 qui traverse l'enclos Saint-Lazare. En bleu, la 3e section (partielle) de la rue La Fayette ouverte par application du décret d'utilité publique de 1859.
Par décret d'utilité publique du , une troisième section est percée de la rue du Faubourg-Montmartre à la rue du Faubourg-Poissonnière. Ce percement amputant certaines voies, un jugement rendu en l'audience publique de la première chambre du Tribunal civil de première instance
de la Seine, à la date du , déclare exproprier plusieurs immeubles des voies suivantes :
No 120 : siège du Parti communiste français (PCF) entre 1921 et 1937. Il est ensuite le siège de la fédération PCF de Paris avant d’être loué à des entreprises.