Du fait de la présence de ces nombreuses activités, la rue est très fréquentée par les touristes qui aiment l'aspect « villageois » de la place formée par le croisement des rues Descartes, de la Montagne-Sainte-Geneviève et de l'École-Polytechnique.
La cour du lycée Henri-IV, mitoyenne avec la rue, porte le nom de cour Descartes ; il s'agit de la cour qui mène à la cantine du lycée.
Origine du nom
Elle porte le nom du philosophe, écrivain et scientifique René Descartes (1596-1650)[1].
Dès 1259, on trouve cette rue sous le nom de « rue Bordet », parce qu'elle conduisait à la porte Saint-Marcel que l'on nommait aussi « porte Bordet » à cause de la famille de Bordelles, une famille très connue au XIIIe siècle, qui y vivait[3]. Ce nom a largement varié en « rue Bourdet », « rue Bourdelle », « rue Bourdeille » et « rue Bordelle[4] ».
Elle est officiellement nommée « rue Descartes » en 1809 mais on la trouve encore en 1812 sous le nom de « rue Bordet » comme dans l'ouvrage de Jean de La Tynna[3].
Au XIXe siècle elle était située dans l'ancien 12e arrondissement[5], puis dans le 5e arrondissement après la création de ce dernier en 1859.
Les numéros de la rue étaient noirs au début du XIXe siècle[3]. Le dernier numéro impair était alors le no 53 et le dernier numéro pair était le no 32.
Au niveau des nos 47 et 50 : emplacement de l'ancienne porte Bordet ou porte Bordelles, ou porte Saint-Marcel, près de la rue Thouin[9].
Le no 50 de la rue Descartes.
La plaque qui rappelle le plan et l'emplacement de cette ancienne porte.
Notes et références
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Décret du 7 février 1809 », p. 54.
↑« La ville gallo-romaine au IIIe siècle », Atlas historique [lire en ligne] [PDF].
↑ ab et cJean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris.