Cette voie ouverte par un décret du , prend sa dénomination actuelle par un arrêté du .
Avant la Seconde guerre mondiale, la Société générale immobilière possédait 16 immeubles de la rue (les nos 5, 7, 14, 16, 18, 19 et 20)[1]. Sous l'Occupation, ils deviendront la propriété de l'affairiste Michel Szkolnikoff, qui avait fait fortune dans le marché noir avec l'armée allemande, et qui racheta la SGI[1]. Placés sous séquestre à la Libération, les immeubles furent revendus individuellement entre 1947 et 1948 au profit de l'État[2].
No 19 bis : étroit passage qui conduisait à la chapelle des catéchismes de Saint-Pierre-de-Chaillot, aujourd'hui détruite (voir le 28 bis, avenue George-V).
Bâtiments détruits
No 1 bis : hôtel de M. de Bonnechose (en 1910)[3].
Habitants célèbres
Jean Béraud (1848-1935), artiste peintre (no 5). « Avant de venir habiter […] au 3, rue du Boccador, Jean Béraud vivait au 5 de la rue voisine Clément-Marot : il aimait son quartier et n'aurait consenti pour rien au monde à le quitter[4]. »