Elle a été nommée en hommage à Casimir Perier[1] (1777-1832), homme politique du début du XIXe siècle.
Historique
La rue Casimir Périer a été ouverte en 1828 sur les dépendances des couvents de Bellechasse et des Carmélites, dont la vente avait été effectuée par le domaine de l’État dans le courant du mois de juin de la même année. Elle a reçu son nom actuel par décision royale en date du [2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 3 : le philosophe et peintre Louis Cattiaux ouvre en 1932 une galerie d'art sous le nom de Gravitations. C'est là qu'il peindra la majorité de ses œuvres et qu'il rédigera son œuvre maîtresse : Le Message retrouvé[3].
No 5 : immeuble de logements construit en 1913[4] ; on peut lire à son propos, dans le Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris du 27 avril 1920, l’appréciation suivante : « Au no 5 de la rue Casimir-Périer s’élève une façade contemporaine, puissamment modelée dans la masse et très étudiée dans ses détails due à M. Gabriel Brun et qui contraste heureusement avec la pauvreté de ses voisins »[5].
No 9 : le poète Charles Guérin y habite de 1900 à 1906, comme le signale une plaque en façade.
No 13 : absence du numéro 13.
No 27 : la comtesse de Ségur y meurt le . Elle s'y était établie l'année précédente[6].
Nos 5 et 7.
No 11 bis.
Nos 11 ter et 15 : il n'y a pas de n°13.
No 21 : détail de la façade.
Plaque au no 27.
Références
↑Alors que le nom de Perier est souvent orthographié sans accent sur le premier « e », la même lettre est généralement accentuée dans le nom de la rue (voir le cadastre informatisé sur http://cadastre.gouv.fr ou la fiche consacrée à cette rue dans la base de données des rues de la Ville de Paris). Larousse et Universalis l'écrivent sans accent, au contraire de la BnF.