Dénommée « rue Aubri-le-Boucher » et par corruption par le peuple « rue Briboucher »[2], elle est citée sous le nom de « rue Aubry le boucher » dans un manuscrit de 1636.
Le , par arrêt du Conseil, la rue est élargie : « Sa Majesté estant en son conseil a ordonné et ordonne que la rue Aubry-Boucher sera incessamment eslargie, etc. Signé Le Tellier et Colbert[3]. »
Une décision ministérielle du 28brumairean VI () signée Letourneux, fixe la largeur de cette voie publique à 10 mètres[3]. Cette largeur est portée à 12 mètres, en vertu d'une ordonnance royale du .
Le samedi , Jean-Jacques Liabeuf est à la recherche de policiers, armé d’un revolver et de deux tranchets de cordonnier, protégé par des brassards hérissés de pointes acérées (de sa fabrication). Vers 8 h du matin, à la sortie d’un débit de boisson de la rue Aubry-le-Boucher, il est appréhendé par une patrouille de police. Il tue le gardien de la paix Célestin Deray, et en blesse un autre grièvement à la gorge. Trois autres écopent de blessures superficielles. Lui-même atteint d’un coup de sabre par un agent, il est conduit à l'hôpital de l’Hôtel-Dieu, en état d’arrestation.
Arrestation de Jean-Jacques Liabeuf le .
Le revolver, les tranchets de cordonnier et les brassards hérissés de pointes de Jean-Jacques Liabeuf.