La rue ouverte en 1899 sous le nom de « rue Émile-Menier » prend le nom de « rue de Pomereu » par arrêté préfectoral du . Son ancien propriétaire lui rend en 1909 sa dénomination primitive, « rue Émile-Menier ».
Bâtiments remarquables, et lieux de mémoire
No 20 : hôtel particulier de 1903 réalisé par l’architecte Édouard Autant[1] ; surélévation d'un étage en 1950[2] et construction d'un auvent sur la terrasse en 1981[3].
No 43 : immeuble d’habitation de style Art nouveau réalisé en 1914 par l’architecte Émile Molinié[4]. Ce bâtiment a fait l’objet, en 1914, d’une monographie[5]. Le militaire et explorateur Jean-Baptiste Marchand, héros de Fachoda, y avait son domicile au rez-de-chaussée et y est mort en 1934[6].
No 45 : immeuble de 1902 réalisé par l’architecte Gabriel Morice[7].
Bâtiment détruit
No 2 : hôtel particulier de la comédienne Louise Lara et de son époux, l'architecte Édouard Autant, dont la décoration du tympan est une fresque sur ciment réalisée en 1918 par l'artiste peintre Marcel-Lenoir. « À gauche de l'entrée est représenté Édouard avec ses instruments d'architecte, à droite Louise Lara avec ses enfants sur ses genoux, au centre le visage des deux propriétaires réunis dans le bonheur et au-dessus d'eux une déesse avec le baiser de deux colombes. » Ce bâtiment a été détruit et rien ne subsiste de ce travail auquel furent également associés Auguste Rodin avec sa sculpture Le Désespoir , Chana Orloff avec un bois animalier et Charles Despiau avec un médaillon[8].