Budritzki est promu major en mai 1856 et devient lieutenant-colonel en 1860. L'année suivante, il est nommé commandant du régiment ducal de Saxe-Cobourg-Gotha(de). En 1864, il est nommé commandant du 4e régiment de grenadiers de la Garde. Il participe à la guerre contre le Danemark, où lui et son régiment de la Garde reçurent l'attention particulière du roi, et surtout de la reine Augusta. Pour les blessés de la guerre, il reçoit « un don de mille thalers à utiliser convenablement soit dans un fonds de dotation, soit pour une répartition partielle entre les blessés et les familles de ceux qui sont tombés au champ d'honneur »[2]. Son régiment n'a pas du tout été activement impliqué dans les combats.
Après la guerre, Budritzki est également membre de la commission chargée d'élaborer le code pénal militaire pour l'Empire allemand en 1871. Au printemps de 1875, il tombe malade et fait des cures à Wiesbaden et Norderney. Comme il n'y avait pas d'amélioration, Budritzki présente sa démission et est mis à disposition le 28 octobre 1875 avec l'attribution du caractère de général d'infanterie avec pension. Parallèlement, il est placé à la suite du 1er régiment de grenadiers de la Garde.
Budritzki épouse Therese von Tresckow(de) (1826-1874) à Berlin le 17 octobre 1845[3]. De ce mariage sont nés quatre filles et un fils, Ferdinand (né en 1853), qui est également devenu officier dans l'armée prussienne.
Heinrich von Löbell(de) (éd. ) : Rapports annuels sur les changements et les progrès du système militaire. III. Naissance : 1876, Mittler & Sohn, Berlin 1877, pp. 462-463.