Il fréquente le Gymnase de Bienne puis poursuit des études de droit à l'Université de Berne.
Il acquiert le brevet d'avocat bernois en 1943 et pratique le barreau pendant deux ans.
Carrière
De 1946 à 1952, il est secrétaire des sections nationale et bernoise du Parti des paysans, artisans et bourgeois (PAB, aujourd'hui UDC) ainsi que de l'Association des paysans bernois.
Conseiller d'État bernois
De 1952 à 1965, il est membre du Conseil exécutif (gouvernement cantonal) du canton de Berne, et assume la direction de l'Économie publique.
Il siège comme PAB au Conseil national de 1953 à 1965. Il préside le groupe parlementaire PAB de 1963 à 1965.
Comme ministre des Transports, il se rend à Moscou pour signer un accord de trafic aérien avec l'URSS. Il est le premier membre du gouvernement fédéral à avoir effectué une visite dans ce pays.
Au Département militaire, il s'occupe du rapport sur la politique de sécurité de la Suisse.
La fusée antichar Nora connut un échec et le char 68 des difficultés de mise au point.
Le gouvernement refuse l'acquisition d'avions Corsair.
L'introduction des Tiger se passe sans difficultés.
L'initiative pour un contrôle renforcé des armements et contre les exportations d'armes (suite des scandales de ventes d'armes lors de la guerre de Biafra, Nigeria) ne fut rejetée qu'à 8000 voix de différence.
Gnägi dut chercher une solution au problème des objecteurs de conscience (service civil après le rejet d'une initiative populaire.
Son projet d'article constitutionnel sur la gymnastique et le sport fut accepté sans difficultés.
Il laisse le souvenir d'un homme solide et déterminé à la tête du ministère de la Défense.
Le sous-pull à col roulé (appellation militaire : Tricot 75) de l'armée suisse porte son nom, le Gnägi, car il fut adopté durant son mandat au département militaire, en 1975.