Le Royal Edward est un paquebot britannique. Mis en service sous le nom de Cairo en 1908, il dessert la ligne Marseille-Alexandrie avec son sister-ship l’Heliopolis. Mais, la compagnie de navire qui dessert cette ligne n'est pas rentable et Cairo et son sister-ship Heliopolis furent vendus en 1909[1]. Ainsi, en 1910, les deux navires sont cédés à la Canadian Northern Steamship Company et deviennent le Royal Edward et le Royal George.
Sous ce nom, le navire dessert Avonmouth et Montréal. C'est dans ces conditions qu'en , il entre en collision avec un iceberg, remarqué alors qu'il ne se trouve qu'à trois cents mètres de la proue du navire. Son commandant a en effet pris la décision de ne pas chercher à l'éviter et de se contenter de ralentir pour le percuter de face, sauvant le navire dont seuls les compartiments avant sont inondés. Il s'est en effet souvenu de la décision prise par le premier officier du TitanicMurdoch, qui avait été fatale au paquebot[2],[3]. La commission d'enquête qui avait suivi le drame avait conclu qu'une collision frontale d'un navire comportant des cloisons étanches avec un iceberg était préférable à un choc latéral[3],[2].
Survivants du naufrage du Royal Edward hospitalisés
Références
↑(en) James Wises et Scott Baron, Soldiers Lost at Sea: A Chronicle of Troopship Disasters, Annapolis, Naval Institute Press, (ISBN978-1-59114-966-8), p. 75
↑(en) A. J. Tennent, British Merchant Ships Sunk by U-boats in World War One, Penzance, Periscope Publishing Ltd., , 2e éd. (1re éd. 1990), 258 p. (ISBN1904381367 et 9781904381365, lire en ligne), p. 37