Le Service fédéral de supervision des communications, des technologies de l'information et des médias de masse (russe : Федеральная служба по надзору в сфере связи, информационных технологий и массовых коммуникаций[1]) ou Roskomnadzor (russe : Роскомнадзор) est un service exécutif fédéral russe chargé de la supervision dans le domaine des médias, y compris les médias électroniques, les médias de masse, la technologie de l'information et les télécommunications ; de vérifier la conformité avec les lois protégeant le respect des données personnelles et de l'organisation du service de radio-fréquences. Il dépend du ministère des télécommunications et communications de masse de la fédération de Russie (russe : Министерство связи и массовых коммуникаций Российской Федерации).
Histoire
Le le service fédéral de supervision des communications de masse, des télécommunications et de la protection du patrimoine culturel (ou Rossviazokhrankoultoura[2]) est divisé par oukaze présidentiel en deux services : Rossviazkomnadzor[3] dépendant du ministère des télécommunications et Rosokhrankoultoura[4] dépendant du ministère de la culture.
Le suivant Rossviazkomnadzor est réorganisé en Roskomnadzor, élargissant son domaine de compétence aux technologies de l’information. De décembre 2008 à 2012 le service est dirigé par Sergueï Konstantinovitch Sitnikov, depuis par Alexandre Alexandrovitch Jarov.
En , la Douma approuve une loi créant un registre unitaire de sites interdits[5], géré par Roskomnadzor depuis son entrée en vigueur le .
Censure
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Le Roskomnadzor est à l'origine de la censure de sites internet[6] et d'autres médias[7]. L'organisme a le pouvoir d'infliger des amendes aux sites internet ne respectant pas la supervision des communications qu'il impose. Il peut également envoyer des mises en demeure, demandant une « correction » ou le retrait de certaines pages sous peine de voir le site ralenti, voire bloqué, de façon temporaire ou définitive[8].
Le Roskomnadzor, qui a adressé les 1er et à la Wikimedia Foundation l'injonction de supprimer des informations de la version en langue russe de la page sur l’invasion de l'Ukraine, menace la plateforme d'une amende de 4 millions de roubles[17]. En réaction, l'humour populaire russe a produit cette plaisanterie : « En conformité avec les ordres de la Roskomnadzor, le livre de Léon Tolstoï, Guerre et Paix (1869) a été renommé Opération spéciale et haute trahison »[18].
↑Traduction, mot par mot : « Service fédéral de surveillance des communications, technologies de l'information et des médias ».
↑En russe : Федеральная служба по надзору в сфере массовых коммуникаций, связи и охраны культурного наследия (Россвязьохранкультура).
↑Service fédéral de supervision dans le domaine des télécommunications et commnunications de masse, en russe : Федеральная служба по надзору в сфере связи и массовых коммуникаций (Россвязькомнадзор).
↑Service fédéral de supervision du respect de la législation dans le domaine du patrimoine culturel, en russe : Федеральная служба по надзору за соблюдением законодательства в области охраны культурного наследия (Росохранкультура).
↑« Guerre en Ukraine : la Russie « limite » l’accès à Facebook, accusé de censurer ses médias », Sud Ouest, (ISSN1760-6454, lire en ligne, consulté le )