Rosalie de Walckiers[1], née le à Bruxelles et morte le à Paris, est une compositrice de musique. Elle est également banquière, active dans la banque familiale.
Rosalie de Walckiers laisse une œuvre musicale variée et appréciée de son temps[réf. nécessaire]. Elle est membre du Concert Noble de Bruxelles.
Elle s'installe à Paris vers l'avènement de Napoléon en 1805. Contrairement à son frère, elle a su conserver une partie de sa fortune qu'elle lègue à sa mort aux hôpitaux de Paris.
Œuvre
Quand laissant la cité voisine, ariette, Bruxelles, 1784.
Zéphire et Flore, opéra en trois actes, première le à La Monnaie.
Divertissement chanté sur le théâtre de Schaerbeek pour la fête de Madame de Walckiers, (joué dans le théâtre privé du château Walckiers à Schaerbeek) :
air : Pourquoi sous l'habit de froteur (1788)
trio : Pour l'objet qui nous réunit (1788)
air : Dans ces lieux vraiment enchanteurs (1788)
air : Le plus tendre penchant (1788)
vaudeville : À la plus tendre mère (1788)
Six romances avec accompagnement de forte piano dediées à ma sœur (1789)
Six romances avec accompagnement de forte piano (1791)
Références
↑Selon son acte de baptême, ses prénoms complets étaient Joséphine Rosalie Pauline.
Bibliographie
Carlo Bronne, Financiers et comédiens au XVIIIe siècle, Bruxelles, Goemaere, 1969.
Marie Cornaz, « de Walckiers, Joséphine-Rosalie Pauline », dans Éliane Gubin (éd.), Dictionnaire des femmes belges (XIXe et XXe siècles), Bruxelles, Racine Lannoo, 2006, pp. 202-203 (ISBN9782873864347).