Il participe au concile provincial d'Angers en 1583 et au serment ordonné en 1588 pour la pacification des troubles. Roland de Neuville, prélat humaniste, mourut en odeur de sainteté. Il fait ériger plusieurs centaines de croix dans son diocèse, afin, disait-il : « que les fidèles rencontrassent partout les signes augustes de notre rédemption ». L'évêque fut aussi à l'initiative de la publication d'une vie de saint Méen et la Bibliothèque municipale de Lyon possède encore son missel pontifical qui le représente dans le frontispice, à genoux devant l'autel de son église, avec derrière lui Saint-Pol[2]. En 1609 il résigne la commende de l'abbaye dont il bénéficie depuis 59 ans en faveur de son neveu Jean de Tanoüarn[3],[4]. Il meurt à Rennes le comme en témoigne son épitaphe :
« Cy gist messire Rolland de Neufville puisné de la Maison du Plessis-Bardoul, en son vivant Evesque de Léon, lequel décéda en la ville de Rennes le cinquième jour de Feuvrier 1613. agé de 83 ans, & fut enterré le VIe jour de Mars ; ayant possédé l’Abbaie de Saint Jac pres Monfort 61 ans & ledit Evesché 51, le laissant par sa vigilance sans aucun hérétique »
↑Les Abbayes bretonnes, ouvrage collectif publié par la Biennale des Abbayes bretonnes B.A.B & Fayard (ISBN9782213013138)
Marcel Sibold « Saint-Jacques de Montfort » p. 261-262
↑Fils de sa nièce Rollande de Neufville, mariée avant le 29 septembre 1576 à Christophe de Tanoüarn, il sera lui-même abbé commendataire pendant 54 ans !
Bibliographie
François Marie Pérennes Dictionnaire de biographie chrétienne (Volume 03) 1867 p. 56