Durant la Seconde Guerre mondiale, Teillet sert comme Flight lieutenant dans l'Aviation royale canadienne en tant que navigateur dans un bombardier Halifax[3]. Il prend part à 24 bombardement au-dessus de l'Allemagne avant que son avion soit abattu au-dessus de la France en 1943. Après une cavale de 15 jours, il est capturé par les Allemands près de la rivière Cher et passe ensuite près de trois ans comme prisonnier de guerre au camp de Stalag Luft III localisé à Sagan (aujourd'hui à Żagań en Pologne). Les conditions du camp ne sont pas particulièrement brutales et il n'est pas soumis aux travaux forcés. En tant que prisonnier de guerre, il continue d'étudier en programme éducatif qu'il met en place en utilisant l'expertise des prisonniers sur place.
En janvier 1945, les prisonniers sont évacués et forcé de parcourir l'Allemagne afin d'échapper aux avancées alliées. En mai 1945, Teillet se rend à l'Armée britannique près de Brême et est transféré à Bruxelles.
De retour au Canada, Teillet s'engage dans une entreprise d'assurances à Winnipeg[3].
Carrière politique
Teillet s'intéresse très vite à l'action publique et s'implique dans l'Union national métisse en tant qu'organisateur.
Politique provinciale
Élu député à l'Assemblée législative du Manitoba en 1953, il est élu dans la circonscription de Saint-Boniface qui est alors représentée par deux députés. Il est alors député d'arrière-ban du gouvernement de Douglas Lloyd Campbell[5]. Réélu en 1956, alors simple représentant de la circonscription, il ne se représente pas en 1958[5].
En tant que ministre, Teillet est confronté à plusieurs controverses. La Légion royale canadienne s'opposait entre autres au projet de nouveau drapeau du Canada. Il siège au Comité pour le nouveau drapeau en tant que membre ex officio et sert d'intermédiaire avec la Légion. Il est aussi impliqué dans la refonte des hôpitaux pour anciens combattants et de représenter le Canada lors des cérémonies en Europe entre 1964 et 1966.
Teillet est nommé à la tête de la Commission sur le Régime de pensions du Canada par le premier ministre Pierre Elliott Trudeau. Alors toujours dans le cabinet, il travaille à la réforme de la pension pour les vétérans. Il démissionne du cabinet en 1968 après avoir échoué à remporté l'investiture à sa réélection et siège à la Commission jusqu'à sa retraite en 1980.