Issue d'une famille de petite bourgeoisie, son père est vétérinaire, il suit des études d'allemand et devient professeur au lycée Pierre-Loti de Rochefort. Résistant, il est décoré de la Croix de Guerre et de la Médaille de la Résistance.
Président de la délégation administration spéciale de Rochefort en , il est élu maire de cette ville en , et conseiller général, dans le canton de Rochefort-Nord en septembre.
Réélu maire de Rochefort en 1947, il devient, trois ans plus tard, président de la commission de la marine marchande et des pêches de l'assemblée nationale.
Lors des législatives de 1951, sa liste obtient 21 % des voix. Apparenté avec les listes SFIO, MRP et de droite, le RGR obtient deux sièges, et Gaborit est réélu député.
Durant cette législature, il est vice-président de la commission de la marine marchande et des pêches, rapporteur du budget de la marine marchande.
La même année, cependant, il est battu coup sur coup aux municipales, puis aux cantonales, par le gaulliste Ernest Guépin. Il continue cependant de siéger au conseil municipal, mais dans l'opposition.
Il s'intéresse de plus en plus aux affaires internationales. En , il se prononce pour la construction d'une Europe des Six afin de s'opposer à un retour en force de l'Allemagne en Europe. Il est aussi rapporteur du projet de loi ratifiant la CED, dont il défend l'adoption, mais qui est rejeté en .
Il fait alors partie des radicaux qui, après avoir voté pour l'investiture de Mendès-France, refusent de le soutenir et provoquent sa chute en , puis soutiennent Edgar Faure.
Lors des élections de , sa liste perd beaucoup de voix, mais, avec seulement 12,5 % des suffrages, il est tout de même réélu.
Bien qu'il vote en faveur de l'investiture de Guy Mollet, sa rupture définitive avec Mendès est actée lorsqu'il est remplacé à son poste de Questeur de l'Assemblée par Pierre Mailhé. Après le congrès radical d', il quitte le groupe mendésiste pour rejoindre les radicaux-socialistes qui siègent au centre-droit.
Après la fin de la Quatrième République, il ne retrouve pas son siège à l'Assemblée nationale.